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L’enfance, thème fétiche du cinéma ! Mais ce premier long ne verse ni dans le gnangnan ni dans le sordide. Photo magnifique (le chef op de Morse est aux commandes), cadres serrés, visions morcelées, partielles, d’une gamine de 10 ans aux airs de Fifi Brindacier. Ses parents partis faire de l’humanitaire en Afrique, elle se retrouve livrée à elle même, à l’intrusion des adultes et à la cruauté des adolescentes. À la liberté et à l’angoisse. Au repli
sur soi et à l’amitié. Au vent et au soleil. Au fil des jours, le cadre s’élargit, et une autre petite fille surgit. Changée. Résolue.
Toutes les critiques de Un été suédois
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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la qualité de de premier long métrage est l'extrême douceur avec laquelle le réalisateur parvient à filmer ce parcours initiatique. Le scénario comme la mise en scène préfère la suggestion aux messages livrés clé en main. Il installe avec pudeur des sensations contraire comme la tendresse, la tristesse, la déception, la joie... En les mettant au diapason, il parvient à restituer ce qu'il y a de plus précieux dans l'enfance : l'innocence. En cela, cet Eté Suédois est un petit miracle !
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Film pour enfants ou portrait d'enfance ? La qualité de cette histoire d'un été initiatique est de brouiller les repères. Meilleur premier film à Berlin en 2009, primé à Arras la même année, doté d'une photo magnifique due à Hoyte van Hoytema (le chef opérateur de Morse de Tomas Alfredson), cette histoire n'est pas sans évoquer la fameuse Fifi Brindacier, héroïne d'un roman pour la jeunesse d'Astrid Lingren, une petite rouquine haute comme trois pommes et turbulente comme les mômes des films de Luigi Comencini.
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(...) le metteur en scène, Fredrik Edfeldt, signe un premier film poétique, délicat, touchant. On est ici dans une sorte de journal intime, amusant, émouvant, parfois cruel, avec une atmosphère très juste.