Toutes les critiques de Une éducation norvégienne

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Ceux qui ont vu Norway of Life savent que son auteur, Jens Lien, laisse volontiers l’incongru s’immiscer dans le réel pour mieux faire passer son message. C’est encore le cas avec Une éducation norvégienne, dont le sujet (le passage à l’âge adulte) pâtirait d’un traitement prosaïque. Dès le départ, il est clair que les personnages sont trop singuliers et nuancés pour se diriger vers le prévisible clash générationnel entre l’adulte hippie et l’ado punk. En vérité, le fils a moins besoin de révolte que de stabilité. Et son père, qui a de bonnes raisons d’être perturbé, ne prend que de mauvaises décisions, surtout lorsqu’il adopte, au grand embarras de son rejeton, le « libertarisme » punk. Jens Lien le dit avec un humour, une subtilité et une poésie qui vont de pair avec une bonne dose d’ironie, incarnée par John Lydon (le Johnny Rotten des Sex Pistols), dans son propre rôle de porte-parole plein d’autodérision.

Les critiques de la Presse

  1. StudioCiné Live
    par Christophe Chadefaud

    Au-delà de la simple tranche d'adolescence atypique, le film repose sur la relation père-fils entre ce gamin et une figure paternelle de hippie post-dépressif (...) Si elle perd un peu de sa fougue en bout de course, cette chronique dessine de beaux personnages.

  2. Libération
    par Gilles Renault

    Sans jamais rivaliser avec la réussite de l'énigmatique "Norway of Life", qui l'avait révélé en 2006, Jens Lien ne démérite pas dans son observation sensible d'une époque révolue.

  3. Télérama
    par Jérémie Couston

    Le cinéaste ne regarde jamais ses personnages en moralisateur : il ne s'agit pas de juger des dangers d'une éducation ultra permissive, mais de confronter la théorie (du bonheur) à la pratique (du deuil)...

  4. Le Monde
    par Noémie Luciani

    La réalisation classique de Jens Lien maintient ce sujet déjanté dans les cordes du film initiatique pour adolescents : aucune lourdeur mais on regrette que la distance se construise au détriment de la fantaisie - éphémère et réjouissante.

  5. Les Inrocks
    par Mahi Mahi

    Tout cela traité sous forme de vignettes rigolotes, avec filmage clownesque, montage idoine (...) . Heureusement, il reste la musique, tonique (les originaux des Sex Pistols, what else) et l'esprit punk bien tempéré, qui sauvent de l'endormissement et atténuent l'obscène reconstitution jaunasse des seventies.

  6. Critikat.com
    par Alice Leroy

    Six ans après le surprenant "Norway of Life", Jens Lien continue de saper l'art de vivre norvégien. Sans convaincre cette fois.