Après Les Fils de la terre, documentaire de 2012 décrivant les difficultés du monde paysan, Edouard Bergeon revient sur le sujet avec son premier long-métrage de fiction, Au nom de la terre.
Pierre, incarné par un Guillaume Canet transformé pour l’occasion, rentre du Wyoming pour reprendre la ferme familiale aux côtés de Claire, sa fiancée. En vingt ans, l’exploitation et la famille s’agrandissent mais les dettes s’accumulent et le paysan se noie petit à petit dans son travail.
Edouard Bergeon s’est fait connaître grâce à son documentaire Les Fils de la terre, sorti en 2012 après plusieurs reportages traitant de la condition paysanne en France.
Le réalisateur s’est rendu compte des difficultés rencontrées par les agriculteurs après le suicide de son père en 1999 qui était lui-même propriétaire d’une exploitation agricole. Ce genre de drame n’est pas un cas isolé et reste d’actualité vingt ans après.
Bergeon s’est confié auprès de France 3 : selon lui, la profession souffre malgré sa noblesse. Cette fiction permet de revenir de manière plus romancée sur l’histoire de sa famille, de parler de la dégradation de ce métier de façon plus intimiste.
Si Guillaume Canet en tête d’affiche d’un film sur la France rurale peut paraître surprenant, l’acteur ne cache pas pour autant son intérêt pour le sujet. En témoigne son insistance pour dormir sur l’exploitation choisie pour le tournage, avant de poster de nombreuses photos sur les réseaux sociaux avec enthousiasme. Pour ce rôle, l’acteur s’est transformé, en témoigne cette formidable calvitie.
Au nom de la terre sortira en salles le 25 septembre prochain.
Commentaires