A Cannes, le comédien nous a raconté comment son modèle voulait "mourir jeune" et à quel point l'interpréter est un défi.
Né dans une famille aisée, Henri Grouès a été à la fois résistant, député, défenseur des sans-abris, révolutionnaire et iconoclaste. Des bancs de l’Assemblée Nationale aux bidonvilles de la banlieue parisienne, son engagement auprès des plus faibles lui a valu une renommée internationale. La création d’Emmaüs et le raz de marée de son inoubliable appel de l’hiver 54 ont fait de lui une icône. Pourtant, chaque jour, il a douté de son action. Ses fragilités, ses souffrances, sa vie intime à peine crédibles sont restées inconnues du grand public. Révolté par la misère et les injustices, souvent critiqué, parfois trahi, Henri Grouès a eu mille vies et a mené mille combats. Il a marqué l’Histoire sous le nom qu’il s’était choisi : l’Abbé Pierre.
Benjamin Lavernhe (Le Discours) s'est lancé le défi d'incarner l'Abbé Pierre dans un biopic ambitieux réalisé par Frédéric Tellier (Goliath, l'Affaire SK1). Un projet présenté en fin de festival de Cannes, dont il nous a détaillé les ambitions. Voici la vidéo :
Egalement porté par Emmanuelle Bercot, Michel Vuillermoz, Olivier Gorce, Chloe Stefani et Sébastien Cororna, L'Abbé Pierre : une vie de combats sortira le 15 novembre au cinéma.
Benjamin Lavernhe - Le Discours : "J’adore faire rire"
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