PRODUCTION / WALT DISNEY PICTURES

Retour sur les films primés au "plus beau des festivaux".

Cette année, crise sanitaire oblige, le Festival international du film d’animation d’Annecy se déroule intégralement en ligne, du 15 au 30 juin. Pour célébrer cette 60e édition très particulière, Première vous propose d’élire le meilleur film primé du festival, le "Cristal des Cristal" (vous pouvez voter en fin d’article). Aujourd'hui, redécouvrez James et la pêche géante, adaptation poétique du livre pour enfants de Roald Dahl.

Premier long métrage en solo de Henry Selick (coréalisateur de L’Étrange Noël de Monsieur Jack), James et la pêche géante ne s’affranchit pas vraiment de la tutelle de Tim Burton, ici producteur. Même les scènes en prises de vues réelles, grotesques et expressionnistes, qui inaugurent le film (avec les géniales Joanne Lumley et Miriam Margolyes en méchantes tantes du héros orphelin) évoquent le créateur d’Edward aux mains d’argent. Néanmoins, cette adaptation de Roald Dahl se hisse au niveau de L’Étrange Noël..., ce qui n’est pas un moindre exploit. Une fois transformé en marionnette, qu’emporte dans le ciel une pêche géante (!), James voisine avec des créatures toutes plus drôles et inquiétantes les unes que les autres. Selick retrouve l’essence du conte et s’affirme comme l’un des meilleurs animateurs de sa génération, impression confirmée par le sublime Coraline, treize ans plus tard.

Synopsis : À la mort de ses parents, le petit James part vivre chez ses horribles tantes. Un vieillard lui donne des langues de crocodile magique qui font pousser accidentellement une pêche géante.

Ci-dessous, découvrez la bande-annonce du film :