Le critique Philippe Rouyer et l’historien Fabrice d’Almeida analysent le nouveau film d’espionnage avec Colin Firth et Matthew Macfadyen.
1943 : l’Europe ploie sous le joug nazi, tandis que les armées allemandes se cassent les dents sur le front russe. Les Alliés veulent ouvrir un "second front" en Méditerranée, mais comment faire croire à Hitler et sa clique que l’attaque décisive n’aura pas lieu en Sicile ? En montant un faux plan d’invasion en Grèce, à la crédibilité en béton armé… C’est ce tour machiavélique que raconte La Ruse, en salles le 27 avril prochain : un film d’espionnage pas comme les autres, où tout se joue entre les salons privés et les bureaux feutrés de l’espionnage britannique, avec Colin Firth et Matthew Macfadyen en maîtres-espions éloquents et tourmentés. A l’occasion de la sortie du film, deux agents très spéciaux nous racontent l’histoire derrière La Ruse : le journaliste et critique Philippe Rouyer (Positif), et l’historien Fabrice d’Almeida, vice-président de l'université Paris-II Panthéon-Assas et spécialiste de la propagande. Ils nous expliquent la passion du cinéma pour la figure de Churchill, la place de La Ruse dans le cinéma d'espionnage et pourquoi le film nous donne une bonne leçon de politique.
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