Le cinéaste iranien assigné à résidence a réalisé ce film dans la clandestinité.
Assigné à résidence, interdit de tourner puis finalement emprisonné : Mohammad Rasoulof a été réduit au silence par le régime iranien depuis la sortie d’Un Homme intègre, qui s’était imposé dans la sélection Un certain regard, à Cannes, en 2017. Mais il en fallait plus pour faire taire ce cinéaste aussi engagé que doué, qui a réalisé son nouveau film, Le diable n’existe pas, dans la clandestinité. Censuré en Iran, il a remporté l’Ours d’Or lors du dernier Festival de Berlin, en février, et sortira en France le 2 décembre prochain.
Le diable n’existe pas est un nouveau plaidoyer dénonçant les dérives du pouvoir en Iran, et notamment la peine de mort toujours en vigueur dans le pays. Le film suit quatre protagonistes, aux destins inexorablement liés et mus par le même désir de liberté. Découvrez la bande-annonce ci-dessous :
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