"C’était compliqué d’entendre cette nouvelle".
Il était en cavale depuis trente ans. Le tueur et violeur en série présumé qui a inspiré Memories of Murder à Bong Joon-ho, a dernièrement été arrêté en Corée du Sud. Le suspect a été confondu grâce à son ADN retrouvé sur les sous-vêtements d’une des victimes. Un coup de théâtre auquel le réalisateur vient de réagir depuis le Beyond Fest, à Los Angeles : "C’était compliqué d’entendre cette nouvelle", a-t-il assuré (via le Los Angeles Times). "En Corée du Sud, cet incident a causé un grand traumatisme. Quand j’ai fait le film, j’étais très curieux et j’ai aussi beaucoup pensé au meurtrier. Je me demandais à quoi il ressemblait". Durant le processus d’écriture du scénario, ses recherches l’ont poussé à rencontrer des policiers et des journalistes liés à l’affaire. "Le seul que je n’ai pas pu rencontrer était évidemment le meurtrier. Et enfin, la semaine dernière, j’ai pu voir une photo de son visage. Et je crois que j’ai besoin de plus de temps pour vraiment exprimer mes émotions sur ce sujet. Mais là, tout de suite, je voudrais féliciter la police pour leurs efforts continuels afin de trouver le coupable".
Le suspect aurait violé et tué au moins dix femmes, âgées entre 14 et 71 ans, entre 1986 et 1991. Il pourrait ne pas être poursuivi car la prescription est de 15 ans pour ce type de crime en Corée du Sud.
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