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Qui se cache sous les jupes des filles ?

Vanessa Paradis – La businesswoman virile

Dans Sous les jupes des filles, on explique à Vanessa Paradis qu?elle a un taux de testostérone trop élevé à cause de sa position de leadeuse. Et c?en est une sacrée. Intraitable, difficile d?accès surtout auprès des autres femmes et hyper-autoritaire, elle va tout de même découvrir qu?il n?y a pas que la hiérarchie qui compte.<strong>Elle fait penser à</strong> : Ling Woo dans Ally McBeal. En effet, comme le personnage de Lucy Liu, leur caractère extrême et leur tempérament intransigeant provoquent une forme de peur (voire de haine) pour ceux qui les entourent, et de rire pour le spectateur. Elles ne sont pas méchantes, elles ont juste quelques difficultés à se détendre. 

Audrey Dana – La maitresse qui ne veut plus l’être

Dans son propre film, l?actrice réalisatrice, Audrey Dana, s?est octroyé le rôle de la maitresse d?un homme marié qui espère, au fond d?elle, qu?il quittera sa femme pour faire d?elle la légitime et non plus l?autre.<strong>Elle fait penser à </strong>: Carrie Bradshaw. En effet, la blonde fantasque de Sex and the city, aussi ouverte et épanouie soit-elle ne rêve que de voir Mr Big la considérer enfin comme une épouse potentielle plutôt qu?une femme avec qui il aime passer du bon temps.

Alice Belaïdi – La sainte

Dans le film, Alice Belaïdi pourrait être sanctifiée tant elle n?est que sacrifice, douceur et abnégation. Le résultat d?une nature adorable et d?un passé qui ne lui a pas fait que des cadeaux.<strong>Elle fait penser à</strong> : Amélie Poulain. Si, au final, on en sait plus sur Amélie Poulain que sur le rôle d?Alice Belaïdi, il s?avère que pour les autres personnages, elles ont le même effet : celui d?un ange capable de remplir leur vie de joie et de petits bonheurs sans même que ceux-ci n?en prennent conscience. Des saintes, on vous dit. 

Julie Ferrier – La coincée devenue nympho

Elle n?a connu qu?un seul homme dans sa vie : son mari. Et, comment dire, leur relation est devenue aussi plate et trépidante qu?une planche à repasser. A la suite d?un accident, Julie Ferrier va se réveiller pour mieux redécouvrir que sous le robot qu?elle est devenue se cache une femme en ébullition.<strong>Elle fait penser à</strong> : Lady Chatterley. Elle aussi est enfermée dans un mariage monotone et ennuyeux quand une rencontre avec un homme réveille en elle des trésors de sensualité et de véritables pulsions sexuelles. 

Laetitia Casta – La maladroite

Elle a tout pour elle : un vrai talent de juriste, une beauté remarquable et une gentillesse naturelle. Mais elle est très angoissée, elle a peur de tout rater, panique et finalement s?avère très maladroite. A la limite du handicap.<strong>Elle fait penser à</strong> : Bridget Jones. Son côté gaffeuse de première, toujours capable de se mettre dans la situation la plus inconfortable et de débriefer avec les copines. Tout pareil. 

Géraldine Nakache – La mère de famille qui s’ouvre à d’autres horizons

Mère au foyer, épouse aimante et femme de maison irréprochable, le personnage de Géraldine Nakache s?ennuie et aimerait enfin qu?on la considère aussi comme une femme qui a des désirs et pas seulement comme une maman. Un remède à son ennui se trouve peut-être dans les bras de la babysitter.<strong>Elle fait penser à</strong> : Mme Bovary (en plus soft, hein !) dans sa façon de s?ennuyer dans une vie où elle ne voit plus ni le glamour, ni l?excitation. Mais aussi dans sa manière de succomber à la tentation. Heureusement pour elle, ça ne finira pas aussi mal. 

Sylvie Testud – La flippée de la vie

On ne sait pas bien ce qui a pu se passer dans la vie de Sylvie Testud dans ce film mais une chose est sûre, c?est qu?elle flippe de tout : elle a peur qu?on soit entré chez elle par effraction, qu?on la suive dans la rue ou autre et cherche désespérément une présence masculine pour être rassurée.<strong>Elle fait penser à </strong>: Sigourney Weaver dans Copycat. Pas tout à fait la même affliction mais un même sentiment que le monde est particulièrement hostile à leur égard. 

Audrey Fleurot – La froide

Reine du bon mot, de la vanne un peu méchante et des remarques sarcastiques, le personnage d?Audrey Fleurot n?est vraiment pas une tendre. Et c?est aussi parce qu?elle cache un secret sur son intimité.<strong>Elle fait penser à</strong> : beaucoup de rôles d?Audrey Fleurot en réalité. Car la belle rousse a souvent été employée dans des rôles de femmes un peu dures et froides. Alors, au hasard, choisissons Intouchables dont son personnage dans <em>Sous les jupes des filles</em> s?approche fortement. 

Qui se cache sous les jupes des filles ?

Dans le film d?Audrey Dana, les 11 filles sont autant de portraits de femmes, avec leurs caractéristiques spécifiques, leurs qualités et leurs défauts. Mais ces femmes-là ne nous sont pas complètement inconnues. On les a toutes déjà vues quelque part, au cinéma, à la télé ou dans des livres. L?occasion de les retrouver toutes dans le même film.

Alice Taglioni – la Womanizer

Sexy en diable (elle n?a pas grand? chose à faire vous me direz), brillante et sûre d?elle, Alice a tout pour plaire. Surtout aux femmes, puisque par là que son goût se porte. Et elle n?en laissera pas certaines indifférentes.<strong>Elle fait penser à</strong> : Samantha de <em>Sex and the City</em>. Comme le fameux personnage de la série, Alice Taglioni ne pense qu?à son propre plaisir. Et n?a vraiment pas peur d?en faire sa priorité, ni de l?afficher. 

Isabelle Adjani – La mère protectrice qui ne veut pas vieillir

Ménopausée sans se l?avouer, le personnage d?Isabelle Adjani est une femme de presque cinquante ans qui a quelques difficultés à admettre son âge mais pire que ça, il y a le fossé qui est en train de se construire entre elle et sa fille.<strong>Elle fait penser à </strong>: Sophie Marceau dans LOL. Comme Adjani, elle a vieilli, sa fille n?est plus une enfant mais une ado avec ses propres désirs. Et comme Adjani, elle aussi est en quête du nouvel homme de sa vie. 

Marina Hands – La femme trompée

La femme trompée et surtout la dernière à le savoir. La pauvre Marina Hands est presque l?objet d?une blague récurrente à son boulot au sujet de son mari infidèle mais semble porter de réelles ?illères. Le choc va être rude et définitif.<strong>Elle fait penser à</strong> : Catherine Deneuve dans <em>Potiche</em>. Comme elle, elle est largement trompée par son époux qui, comme Marina dans le film de Dana, la considère un peu comme une femme bêta et dupe. Les deux prouveront le contraire. 

Dans le film d’Audrey Dana, les 11 filles sont autant de portraits de femmes, avec leurs caractéristiques spécifiques, leurs qualités et leurs défauts. Mais ces femmes-là ne nous sont pas complètement inconnues. On les a toutes déjà vues quelque part, au cinéma, à la télé ou dans des livres. L’occasion de les retrouver toutes dans le même film.