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"A la marge, The Son est parfois intelligent, nuancé et pertinent."

La chaîne américaine AMC a lancé, ce week-end, sa nouvelle série événement, adaptée du roman de Philipp Meyer. The Son raconte la naissance de l'Amérique comme superpuissance, à travers la montée sanglante et la chute brutale d'une famille du Texas. On retrouvera Pierce Brosnan dans la peau d'Eli, le chef de la famille McCullough. Père de Pete (Henry Garrett) et grand-père à Jeannie (Sydney Lucas). Eli est né le jour où le Texas est devenu une république indépendante. Il est ainsi appelé le "premier fils du Texas" et a du mal à accepter le rattachement inexorable de son Etat aux Etats-Unis...

Deux des dix épisodes ont été diffusés pour le moment et la presse américaine est très partagée.


TV Guide est le plus enthousiaste, et évoque une "saga géniale, plus dark et intense que Giant, le film de Geroge Stevens (avec James Dean)".

Le Los Angeles Times est un peu désarçoné par la performance de Pierce Brosnan, "dont les yeux scintillants sont plus souvent coquins que dangereux. Mais The Son offre malgré tout une promenade sympathique dans le Vieux Far West."

Entertainment Weekly est plus exigeant et estime que "The Son s'élèvera, pour arriver à la hauteur de ses ambitions, si elle peut expliquer de manière plus convaincante comment le jeune Eli est devenu ce vieux Eli à l'aube de la civilisation, et si elle arrive à explorer plus sauvagement le Far West sauvage".

USA Today estime de son côté que "les personnages se perdent dans un conte qui serpente entre des épisodes violents, interrompus par des dialogues sonnaient peut-être bien dans le livre, mais qui sonnent faux, quand ils sont dits à haute voix."

The Hollywood Reporter résume sobrement : "A la marge, The Son est parfois intelligent, nuancé et pertinent."

Le New York Times est plus dur et juge que ces deux premiers épisodes "comportent beaucoup de violence et peu de personnages auxquels on a envie de se raccrocher".

Variety est finalement le plus cinglant et analyse : "Même si le spectateur peut ignorer les ficelles trop familières de l'histoire, les seuls personnages bien esquissés sont ceux d'Eli McCullough et de son fils, Pete. Tous les autres contiennent des fragments d'archétypes occidentaux traditionnels, mais ils ne sont pas entièrement réalisés et au bout du compte, ils laissent indifférents."