Figure de proue d'une famille de comédiens (Andrés, Domingo, Mercedes et Julián Soler, également cinéaste), il incarne durant une trentaine d'années le père par excellence des écrans mexicains, tout comme Sara García représente l'éternelle maman, dévouée corps et âme aux siens. Après avoir joué auprès de ses frères Andrés et Julián dans Chucho el roto (G. Soria, 1934), il interprète toutes les variations patriarcales, de Papacito lindo (F. de Fuentes, 1939) et En tiempos de Don Porfirio (J. Bustillo Oro, id.) à Los valses venían de Viena y los niños de París (id., 1965), en passant par Cuando los hijos se van (1941) et Cuando los padres se quedan solos (1948), du même Bustillo Oro, Una familia de tantas (A. Galindo, id.) et La oveja negra (I. Rodríguez, 1949), où il se trouve face à face avec son rival Pedro Infante. Lorsqu'il passe à la mise en scène, avec Con su amable permiso (1940), il exploite les mêmes veines comiques et mélodramatiques qui l'ont rendu célèbre. Sa vertu est soumise à dure épreuve par Ninón Sevilla (Sensualidad, A. Gout, 1950) et par la Susana de Buñuel, qui lui confie les rôles-titres du Grand Noceur (1949) et de Don Quintin l'amer (1951). Beau joueur, il ne refuse donc pas l'autoparodie, signe d'une certaine décadence de son archétype (Los tales por cuales, Gilberto Martínez Solares, 1964).
Nom de naissance | Fernando Soler |
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Naissance |
Saltillo Mexique |
Décès | |
Profession(s) | Interprète |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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1991 | La Femme Du Port | Acteur | Docteur SOTERO | |
1951 | Susana la perverse | Acteur | don Guadalupe | |
1949 | Le Grand Noceur | Acteur | Ramiro de la Mata |