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Ce drame minimaliste et implacable suit la descente aux enfers de quatre jeunes qui se débattent en marge d’une Espagne en crise. À voir pour la terrible amertume avec laquelle Velázquez transforme son pays malade en cercueil glacial.
Toutes les critiques de Ärtico
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Fort de ses plans picturaux, rugueux dans leur ruralité, élaborés dans la simplicité et étirés dans le silence, mais toujours avec un sens, Velázquez brosse une peinture naturaliste radicale, où le drame du présent laisse toujours redouter la tragédie.
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(...) le cadre, très composé, froidement photogénique, semble engloutir des personnages perdus d'avance, un peu trop emblématiques pour émouvoir vraiment.
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Cependant, le formalisme maniaque de Velazquez, à force d’épingler ses motifs sur la surface plane de l’écran, donne moins l’impression d’affronter une réalité humaine, que d’"habiller" celle-ci, de la masquer.
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Le dernier pan du film, mettant en scène une des filles déclassées criant de toutes ses forces alors que la naissance de l’enfant qu’elle porte est imminente, achève de lever le voile sur un film qui s’est pris les pieds dans le tapis à force de vouloir jouer au plus malin.