-
C’est l’histoire du tueur de l’une des plus grandes légendes du rock. C’est l’histoire d’une obsession. Supprimer John Lennon.
Jared Leto – dont la ressemblance avec Mark David Chapman est flippante – nous offre le portrait d’un tueur dérangeant, en désaccord avec lui-même, mais à la poursuite d’un seul et unique but : éliminer celui qu’il tient responsable de sa vie insignifiante.
Plutôt que de suivre la rock star dans ses derniers instants ou de privilégier la reconstitution factuelle, Schaeffer entraîne le spectateur dans le monde intérieur d’un sociopathe perverti par l’univers qui l’entoure. La reconstitution méthodique de l’esprit d’un déséquilibré incompris, le jeu habité de Jared Leto et la mise en scène nostalgique (pelloche granuleuse et couleurs délavées) donnent un film intense. Une réussite. -
Presque seul en scène, méconnaissable derrière son triple menton, Jared Leto sait qu'il est l'index de Chapitre 27. En choisissant de traumatiser son corps en y ajoutant 30 kilos de viande afin d'incarner littéralement Chapman, l'acteur a annoncé la couleur. Il est l'âme de ce film abstrait, atmosphérique et étrangement envoutant.
Toutes les critiques de Chapitre 27
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
A la fin de ce film à la beauté trouble et au charme ambigu, on n'aura sans doute pas compris pourquoi Mark Chapman a tiré sur John Lennon le 8 décembre 1980. Mais on aura une idée des heures et des jours qui ont précédé ce geste fou.
-
On s'ennuie à suivre ses errances interminables dans New-York, à subir ses longues attentes au pied du Dakota Building où résidait le chanteur et écouter ses délires sur la philosophie de L'attrape-coeur, son livre fétiche.