Date de sortie 10 juin 2015
Durée 105 mn
Réalisé par Bruno Podalydès
Avec Bruno Podalydès , Sandrine Kiberlain , Agnès Jaoui
Scénariste(s) Bruno Podalydès
Distributeur UGC Distribution
Année de production 2015
Pays de production France
Genre Comédie
Couleur Couleur

Synopsis

Michel, la cinquantaine, est infographiste. Passionné par l'aéropostale, il se rêve en Jean Mermoz quand il prend son scooter. Et pourtant, lui‐même n’a jamais piloté d’avion...Un jour, Michel tombe en arrêt devant des photos de kayak : on dirait le fuselage d’un avion. C'est le coup de foudre. En cachette de sa femme, il achète un kayak à monter soi‐même et tout le matériel qui va avec. Michel pagaie des heures sur son toit, rêve de grande traversées en solitaire mais ne se décide pas à le mettre à l'eau. Rachelle découvre tout son attirail et le pousse alors à larguer les amarres.Michel part enfin sur une jolie rivière inconnue. Il fait une première escale et découvre une guinguette installée le long de la rive. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de la patronne Laetitia, de la jeune serveuse Mila, et de leurs clients ‐ dont la principale occupation est de bricoler sous les arbres et boire de l’absinthe.Michel sympathise avec tout ce petit monde, installe sa tente pour une nuit près de la buvette et, le lendemain, a finalement beaucoup de mal à quitter les lieux.

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Critiques de Comme un avion

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Le réalisateur se jette à l’eau dans tous les sens du terme en incarnant un quinqua qui, sur un coup de tête, part descendre une rivière en kayak sous l’œil complice de sa femme. Surtout, Bruno Podalydès occupe l’écran avec une gourmandise qu’on ne lui soupçonnait pas, et c’est une révélation. Véritables corps et voix de cinéma, il propose une alternative poético-burlesque aux comiques interchangeables qui trustent l’affiche. Aux dialogues payants ("Il te faudrait deux mois pour rejoindre la mer, t’as pris qu’une semaine de vacances", lui dit sa femme) s’ajoutent une observation décalée des comportements humains (au sein d’une microsociété rencontrée lors de son trip aquatique) et un sens de la démesure, minimaliste mais têtu, qui fait le prix de ce film planant.