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Pour son premier long métrage, Douglas Attal s’attaque à Marvel et consorts, mais a l’intelligence de ne pas le faire frontalement, préférant sans doute la maitrise du terrain et cela fonctionne pas si mal. L’action se situe dans un futur proche où les supers pouvoirs sont banalisés. Deux flics (Pio Marmaï et Vimala Pons) enquêtent sur une drogue qui en procure à ceux qui en sont naturellement dépourvus. Spontanément, le propos de Comment je suis devenu super héros ne respire donc pas franchement l’originalité si ce n’est que l’histoire se passe à Paris et que ces supers héros sont interprétés par Benoît Poelvoorde et Leïla Bekhti.
Même si on sent parfois les acteurs perdus dans leurs combinaisons moulantes et si certains rebondissements se révèlent assez prévisibles, l’humour référencé de Comment je suis devenu un super héros et son côté franchouillard assumé lorgnant vers Super Dupont et Hero Corp constituent les bonnes surprises du film. C’est aussi sa limite. Car pour bien jouer avec les codes, il est préférable de parvenir à y apporter sa petite touche à soi, au risque sinon d’enfoncer les portes ouvertes et de se perdre dans le déjà-vu. Un comble quand on fait un Super-film, Made in France. Voilà pourquoi si on peut saluer le geste, l’ambition, l’indéniable connaissance du sujet sur le bout des doigts par son auteur, on reste un peu sur sa faim. Sans doute parce que dans l’expression « film de super héros français », le mot « français » finit ici par primer sur tout le reste.
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Pour son premier long métrage, Douglas Attal s’attaque à Marvel et consorts, mais a l’intelligence de ne pas le faire frontalement, préférant sans doute la maitrise du terrain et cela fonctionne pas si mal. L’action se situe dans un futur proche où les supers pouvoirs sont banalisés. Deux flics (Pio Marmaï et Vimala Pons) enquêtent sur une drogue qui en procure à ceux qui en sont naturellement dépourvus. Spontanément, le propos de Comment je suis devenu super héros ne respire donc pas franchement l’originalité si ce n’est que l’histoire se passe à Paris et que ces supers héros sont interprétés par Benoît Poelvoorde et Leïla Bekhti.
Même si on sent parfois les acteurs perdus dans leurs combinaisons moulantes et si certains rebondissements se révèlent assez prévisibles, l’humour référencé de Comment je suis devenu un super héros et son côté franchouillard assumé lorgnant vers Super Dupont et Hero Corp constituent les bonnes surprises du film. C’est aussi sa limite. Car pour bien jouer avec les codes, il est préférable de parvenir à y apporter sa petite touche à soi, au risque sinon d’enfoncer les portes ouvertes et de se perdre dans le déjà-vu. Un comble quand on fait un Super-film, Made in France. Voilà pourquoi si on peut saluer le geste, l’ambition, l’indéniable connaissance du sujet sur le bout des doigts par son auteur, on reste un peu sur sa faim. Sans doute parce que dans l’expression « film de super héros français », le mot « français » finit ici par primer sur tout le reste.
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Pour son premier long métrage, Douglas Attal s’attaque à Marvel et consorts, mais a l’intelligence de ne pas le faire frontalement, préférant sans doute la maitrise du terrain et cela fonctionne pas si mal. L’action se situe dans un futur proche où les supers pouvoirs sont banalisés. Deux flics (Pio Marmaï et Vimala Pons) enquêtent sur une drogue qui en procure à ceux qui en sont naturellement dépourvus. Spontanément, le propos de Comment je suis devenu super héros ne respire donc pas franchement l’originalité si ce n’est que l’histoire se passe à Paris et que ces supers héros sont interprétés par Benoît Poelvoorde et Leïla Bekhti.
Même si on sent parfois les acteurs perdus dans leurs combinaisons moulantes et si certains rebondissements se révèlent assez prévisibles, l’humour référencé de Comment je suis devenu un super héros et son côté franchouillard assumé lorgnant vers Super Dupont et Hero Corp constituent les bonnes surprises du film. C’est aussi sa limite. Car pour bien jouer avec les codes, il est préférable de parvenir à y apporter sa petite touche à soi, au risque sinon d’enfoncer les portes ouvertes et de se perdre dans le déjà-vu. Un comble quand on fait un Super-film, Made in France. Voilà pourquoi si on peut saluer le geste, l’ambition, l’indéniable connaissance du sujet sur le bout des doigts par son auteur, on reste un peu sur sa faim. Sans doute parce que dans l’expression « film de super héros français », le mot « français » finit ici par primer sur tout le reste.