-
Après une longue attente, Guillermo del Toro revient à une forme de cinéma fantastique qu’il est actuellement le seul à pratiquer à ce niveau de maîtrise, entre classicisme et stylisation. Mia Wasikowska joue une héritière américaine séduite par un aventurier anglais qui cherche à financer une de ses inventions pour exploiter sa propriété décatie. Sous les apparences, l’histoire d’amour cache des fantômes qui invitent à jeter un regard critique sur la nature sanglante du capitalisme. La période (la Révolution industrielle) est autant un hommage aux films Hammer qu’à ceux de Mario Bava, avec ses couleurs exagérées et symboliques. C’est à la fois beau, terrifiant et émouvant.
-
Après une longue attente, Guillermo del Toro revient à une forme de cinéma fantastique qu’il est actuellement le seul à pratiquer à ce niveau de maîtrise, entre classicisme et stylisation. Mia Wasikowska joue une héritière américaine séduite par un aventurier anglais qui cherche à financer une de ses inventions pour exploiter sa propriété décatie. Sous les apparences, l’histoire d’amour cache des fantômes qui invitent à jeter un regard critique sur la nature sanglante du capitalisme. La période (la Révolution industrielle) est autant un hommage aux films Hammer qu’à ceux de Mario Bava, avec ses couleurs exagérées et symboliques. C’est à la fois beau, terrifiant et émouvant.
Toutes les critiques de Crimson Peak
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Pendant les deux heures qu'a duré le film, je n'ai posé aucune question, j'ai juste gloussé, je me suis tortillée, j'ai crié et j'ai défailli.
-
Pendant les deux heures qu'a duré le film, je n'ai posé aucune question, j'ai juste gloussé, je me suis tortillée, j'ai crié et j'ai défailli.
-
Amoureux depuis l’enfance des monstres et du cinéma d’horreur, Guillermo Del Toro, offre avec "Crimson Peak", un bijou sombre et délectable.
-
Il est difficile de résister à la créativité de del Toro, à la joie qu'il ressent en rassemblant les morceaux de films, de livres et de personnages qu'il aime. C'est un long-métrage qui croit profondément aux fantômes, et la moitié d'entre eux sont dans la tête de son réalisateur.
-
Est-ce que c'est "too much" ? Oh, oui. Mais si vous aimez ce genre de choses, trop ce n'est jamais assez.
-
Somptueux, échevelé, Crimson Peak est un drame en costumes victoriens qui mêle avec extravagance un univers à la Edith Wharton (Le Temps de l'innocence) et des histoires d'esprits vengeurs (...) Le manoir hanté est un chef-d'oeuvre aux dimensions d'une attraction de Disneyland gothique. Le jeu avec les couleurs, annoncé par le titre (« l'apogée pourpre »), se dévoile en un crescendo brillamment théâtralisé.
-
Somptueux, échevelé, Crimson Peak est un drame en costumes victoriens qui mêle avec extravagance un univers à la Edith Wharton (Le Temps de l'innocence) et des histoires d'esprits vengeurs (...) Le manoir hanté est un chef-d'oeuvre aux dimensions d'une attraction de Disneyland gothique. Le jeu avec les couleurs, annoncé par le titre (« l'apogée pourpre »), se dévoile en un crescendo brillamment théâtralisé.
-
Crimson Peak donne plus la chair de poule qu'il n'effraie vraiment (malgré deux violentes morts monstrueuses), mais la créativité de del Toro resplendit dans chaque image.
-
Cette romance gothique extrêmement belle ressemble à une collaboration, jusqu'à maintenant non enregistrée, entre Edgar Allen Poe, Edith Wharton, les créateurs des maisons hantées de Disneyland et ceux qui ont réalisé les clips de Bonnie Tyler dans les années 1980.
-
Il est difficile de résister à la créativité de del Toro, à la joie qu'il ressent en rassemblant les morceaux de films, de livres et de personnages qu'il aime. C'est un long-métrage qui croit profondément aux fantômes, et la moitié d'entre eux sont dans la tête de son réalisateur.
-
Un hommage fidèle à un genre bête. Le risque, c'est que les spectateurs qui ne partagent pas cet amour n'apprécient pas ce travail semblable à des obscures tubes de nu-métal repris par le meilleur groupe de reprises au monde.
-
Est-ce que c'est "too much" ? Oh, oui. Mais si vous aimez ce genre de choses, trop ce n'est jamais assez.
-
Roman gothique et conte de terreur, slasher sanglant et mélo féminin, toutes ses catégories se mêlent avec virtuosité durant deux heures de projection. Guillermo del Toro s’impose comme l’artiste accompli d’un « post-cinéma » qui, tout en se nourrissant de formes dépassées et dégradées, transforme celles-ci en expériences chimiques et inventions plastiques.
-
"Crimson Peak" donne plus la chair de poule qu'il n'effraie vraiment (malgré deux violentes morts monstrueuses), mais la créativité de del Toro resplendit dans chaque image.
-
Roman gothique et conte de terreur, slasher sanglant et mélo féminin, toutes ses catégories se mêlent avec virtuosité durant deux heures de projection. Guillermo del Toro s’impose comme l’artiste accompli d’un « post-cinéma » qui, tout en se nourrissant de formes dépassées et dégradées, transforme celles-ci en expériences chimiques et inventions plastiques.
-
Cette romance gothique extrêmement belle ressemble à une collaboration, jusqu'à maintenant non enregistrée, entre Edgar Allen Poe, Edith Wharton, les créateurs des maisons hantées de Disneyland et ceux qui ont réalisé les clips de Bonnie Tyler dans les années 1980.
-
Un hommage fidèle à un genre bête. Le risque, c'est que les spectateurs qui ne partagent pas cet amour n'apprécient pas ce travail semblable à des obscures tubes de nu-métal repris par le meilleur groupe de reprises au monde.
-
Amoureux depuis l’enfance des monstres et du cinéma d’horreur, Guillermo Del Toro, offre avec Crimson Peak, un bijou sombre et délectable.
-
Malgré son marketing repoussant, ce récit sur un fil très théâtral se déploie au gré d’un talent pictural à mêler les motifs art nouveau et ceux des maîtres symbolistes. Le film est d’autant plus réussi lorsqu’il s’assume pleinement dans l’effroi sentimental comme portrait d’un couple maudit au panache gothique flamboyant.
-
Malgré son marketing repoussant, ce récit sur un fil très théâtral se déploie au gré d’un talent pictural à mêler les motifs art nouveau et ceux des maîtres symbolistes. Le film est d’autant plus réussi lorsqu’il s’assume pleinement dans l’effroi sentimental comme portrait d’un couple maudit au panache gothique flamboyant.
-
Si le film mérite absolument d’être vu sur grand écran, ne serait-ce que pour profiter pleinement de sa splendeur visuelle, on sort mitigé de ce détour à "Crimson Peak" – ni pleinement touché, ni vraiment terrifié.
-
Le film est, sans aucun doute, inégalé dans son domaine grâce à la beauté de ses plans, des décors, des costumes et des effets spéciaux. Mais son intrigue est également très conventionnelle et il ne surprend et n'effraie pas un seul instant.
-
"Crimson Peak" est un casse-tête fascinant. J'étais à deux doigts de le détester quand je suis sorti du cinéma, mais des images et des séquences du film sont restées dans ma tête.
-
Del Toro court en vain après une histoire d’amour et des envies de lyrisme (la passion plus forte que les interdits) qui auraient pu sublimer le parcours balisé (fuis, Edith, fuis !). Il devrait faire comme le Dario Argento d’Inferno : envoyer balader le scénario et le whodunit, invoquer la transe. Et Jessica Chastain, méconnaissable en sombre comploteuse et écho rouquin à la madame Danvers de Rebecca, semble être la seule du casting à être possédée par cette fièvre.
-
Guillermo del Toro ne dirige pas seulement ses films. Il les peint, les rêve, les sculpte en des rêves privés. Trop ? Bien sûr. Mais ça fait partie du fun.
-
Del Toro court en vain après une histoire d’amour et des envies de lyrisme (la passion plus forte que les interdits) qui auraient pu sublimer le parcours balisé (fuis, Edith, fuis !). Il devrait faire comme le Dario Argento d’Inferno : envoyer balader le scénario et le whodunit, invoquer la transe. Et Jessica Chastain, méconnaissable en sombre comploteuse et écho rouquin à la madame Danvers de Rebecca, semble être la seule du casting à être possédée par cette fièvre.
-
Si le film mérite absolument d’être vu sur grand écran, ne serait-ce que pour profiter pleinement de sa splendeur visuelle, on sort mitigé de ce détour à Crimson Peak – ni pleinement touché, ni vraiment terrifié.
-
Le film est, sans aucun doute, inégalé dans son domaine grâce à la beauté de ses plans, des décors, des costumes et des effets spéciaux. Mais son intrigue est également très conventionnelle et il ne surprend et n'effraie pas un seul instant.
-
Crimson Peak est un casse-tête fascinant. J'étais à deux doigts de le détester quand je suis sorti du cinéma, mais des images et des séquences du film sont restées dans ma tête.
-
Guillermo del Toro ne dirige pas seulement ses films. Il les peint, les rêve, les sculpte en des rêves privés. Trop ? Bien sûr. Mais ça fait partie du fun.
-
La déception est à la hauteur de l'attente : colossale.
-
Le film est trop chargé, et d'une certaine manière trop dense, pour maintenir une atmosphère efficace de terreur. Il tombe dans le pastiche juste au moment où il devrait faiblir grâce à une émotion sincère.
-
Crimson Peak est certainement le pire film de Guillermo Del Toro : celui qui illustre parfaitement toutes ses faiblesses, enrobées dans une carcasse flamboyante mais désespérément inoffensive et banale.
-
Crimson Peak est certainement le pire film de Guillermo Del Toro : celui qui illustre parfaitement toutes ses faiblesses, enrobées dans une carcasse flamboyante mais désespérément inoffensive et banale.
-
La déception est à la hauteur de l'attente : colossale.
-
Avec son nouveau long métrage, le réalisateur mexicain Guillermo del Toro signe un piètre mélo en empruntant sans vergogne deux acteurs déjà aperçus ensemble l'an passé, Tom Hiddleston et Mia Wasikowska.
-
Avec son nouveau long métrage, le réalisateur mexicain Guillermo del Toro signe un piètre mélo en empruntant sans vergogne deux acteurs déjà aperçus ensemble l'an passé, Tom Hiddleston et Mia Wasikowska.
-
On sent bien que del Toro est ici moins intéressé par le mystérieux couple que forment Tom Hiddleston et Jessica Chastain, ou même par le visage cristallin de la virginale Mia Wasikowska, que par l’apparition de spectres numériques et l’édification d’un château gothique. Sauf que sur ce terrain, le film est un double échec : la mise en scène des apparitions, d’une lourdeur pachydermique, n’assume pas pleinement sa dimension foraine (la possibilité d’un atypique film romantique-train fantôme est bien là, mais l’imaginaire de del Toro manque à la fois trop de poésie et de singularité visuelle pour aller au bout) tandis que le manoir au sol ocre ne parvient pas à concrètement exister en tant que lieu de cinéma.
-
On sent bien que del Toro est ici moins intéressé par le mystérieux couple que forment Tom Hiddleston et Jessica Chastain, ou même par le visage cristallin de la virginale Mia Wasikowska, que par l’apparition de spectres numériques et l’édification d’un château gothique. Sauf que sur ce terrain, le film est un double échec : la mise en scène des apparitions, d’une lourdeur pachydermique, n’assume pas pleinement sa dimension foraine (la possibilité d’un atypique film romantique-train fantôme est bien là, mais l’imaginaire de del Toro manque à la fois trop de poésie et de singularité visuelle pour aller au bout) tandis que le manoir au sol ocre ne parvient pas à concrètement exister en tant que lieu de cinéma.
-
Le film est trop chargé, et d'une certaine manière trop dense, pour maintenir une atmosphère efficace de terreur. Il tombe dans le pastiche juste au moment où il devrait faiblir grâce à une émotion sincère.