Toutes les critiques de Ernest et Célestine : Le Voyage en Charabie

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thierry Chèze

    Il y a d’abord le bonheur de retrouver les personnages de Gabrielle Vincent - cet ours et cette souris qui ont bravé l’ordre établi en devenant des amis inséparables - dix ans après le merveilleux film du trio Renner- Pattar- Aubier. Et si l’équipe a changé, à la réalisation comme à l’écriture, le charme opère toujours autant. Grâce à la beauté intemporelle de cette animation dessinée à la main et la finesse d’un scénario qui propulse nos héros dans le pays natal – une Charabie qui rime avec Absurdie – d’Ernest dont il s’était enfui pour échapper à la règle locale qui veut qu’un fils fasse le métier de son père. Le sien était juge et lui se rêvait musicien… Ce retour à ses origines permet une fois encore de célébrer avec un sens joyeux du burlesque le non- conformisme et de sensibiliser les plus petits à la notion de dictature. Avec de la malice et de la tendresse à revendre. Vivement le troisième volet !