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Si Gianni di Gregorio a la bonne idée de ne jamais faire conclure son héros, plus falot que macho, il a le tort d'inscrire son propos dans une veine "autofictionnelle" un peu molle plutôt que dans celle de la comédie féroce à l'italienne.
Toutes les critiques de Gianni et les femmes
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce qui séduit immédiatement dans le cinéma de Di Gregorio est cette doucereuse apathie qui transpire du film, à commencer par sa mise en scène, juste parce qu'invisible.
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(…) de la farce quasi burlesque, le cinéaste est passé à la comédie douce-amère teintée de social. (…) sous prétexte de vouloir nous faire bien rigoler, Gianni Di Gregorio signe une jolie réflexion sur le vieillissement masculin, et le regard — finalement très tendre — que peuvent bien porter les hommes al dente sur les femmes, voire sur eux-mêmes.
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Si le récit épouse le rythme un peu flapi de son héros du troisième âge, il n'en reste pas moins fertile en gags blancs du plus bel effet (...)
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Tenant le rôle principal de son film, Gianni Di Gregorio prend un plaisir évident à papillonner autour de charmantes créatures. Le Déjeuner Du 15 Août avait permis de découvrir ce personnage malmené par la gent féminine dont le charme porte une comédie à la saveur d'amaretto.
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Renaissance de la comédie à l'italienne avec un zeste de naturalisme et un soupçon de candeur.
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Méditation, drôle et un brin mélancolique, sur la vieillesse et hommage aux femmes, le deuxième film de Gianni di Gregorio charme par sa liberté de ton et sa justesse.
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Gianni Di Gregorio est le héros, fragile, émouvant de cette comédie douce-amère baignée d'humour tendre et de mélancolie. On est bien loin du bunga bunga berlusconien. Totalement rafraîchissant dans le machisme et le sexisme ambiants.
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Gianni Di Gregorio pose un regard attendri sur la culture de son pays, sur ces vieux beaux qui refusent le passage du temps, ne se résignent pas à ne plus être regardés par les femmes, à être devenus transparents
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Une comédie italienne amusante, malgré quelques rhumatismes.
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Gianni Di Gregorio, acteur-réalisateur senior découvert avec le rafraîchissant « Déjeuner du 15 août » en 2009, tisse une jolie comédie qui vaut moins par son tempo (à l’image de ce brave Gianni, particulièrement ramolli) que pour sa petite atmosphère où truculence à l’italienne et érotisme sous-jacent coexistent dans une belle harmonie.