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Ce Godzilla 2014 donne au fond l'impression d'une œuvre trop sérieuse qui serait parasitée par les codes du film de monstre - ce qu'elle est objectivement, pour le meilleur et pour le pire. Malgré ce très bel effort, le genre attend donc toujours celui qui lui redonnera ses lettres de noblesse.
Toutes les critiques de Godzilla
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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On attendait beaucoup de Godzilla et sans doute pas encore assez, tant le film de Gareth Edwards ringardise instantanément la concurrence, tout en s'imposant comme un bouleversant hommage à tout un pan du cinéma populaire.
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Tout en renouvelant la franchise (et en lui restant fidèle à la fois), Edwards distille les peurs modernes (accidents nucléaires), injecte à son film des visions contemporaines de l’horreur (tsunami, nuage de poussière rappelant le 11-Septembre), rend hommage au cinéma de genre et propose une fin singulière d’une intelligence rarissime à Hollywood. Le verdict est effectivement sans appel : Godzilla est une brillante réussite.
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Tous les codes du cinéma catastrophe réunis dans une production spectaculaire.
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Un vrai blockbuster estival, le film n'est pas seulement passionnant, il orchestre des sensations avec une intelligence rare, on est conquis.
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Superbement réalisé, mais accablé par des personnages humains ternes, même si le casting international est intéressant. Ce nouveau Godzilla est intelligent.
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Orchestrant un spectacle de destruction à rendre jaloux Roland Emmerich et son 2012, Gareth Edwards peaufine le moindre détail, ne néglige aucun personnage et provoque une émotion rare.
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Edwards ne semble pas trop intéressé par ses acteurs - leur jeu semble laborieux comparé à à celui des montres, ce qui nous les fait oublier.
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Plus réaliste et flippant que jamais, le monstre né de l’imagination japonaise renaît de ses cendres pour un remake décoiffant !
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Revenant aux sources nucléaires du mythe, Gareth Edwards signe un blockbuster à la fois intime et spectaculaire, qui pèche par un scénario pas franchement folichon, mais qui, in fine, nous emporte par son intensité dramatique, sa mise en scène, et surtout des séquences sidérantes de beauté. À la fois respectueux et novateur dans son approche du film de monstres, ce Godzilla, bien meilleur
que celui de Roland Emmerich (1998), va, c’est certain, casser la baraque et ne faire qu’une bouchée de la concurrence ! -
L’incompréhension de l’Homme face à la clairvoyance de la Nature : empreint du spectre atomique, ce Godzilla version 2014 rend dignement hommage au classique de 1954. Mais l’exemplarité de sa mise en scène ne masque pas les failles du scénario.
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Godzilla de Gareth Edwards est un des meilleurs blockbusters de l'époque moderne.
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Difficile de s’extasier devant ce scénario rédempteur qui sacrifie ses personnages et ses acteurs (Bryan Cranston, Aaron Taylor Johnson...) pour tout miser sur la bête. Le spectacle est en revanche brillamment assuré : les monstres sont magnifiques, les combats impressionnants et la mise en scène époustouflante.
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Si vraiment vous ne demandez pas autre chose qu'une bonne heure ou deux de créatures géantes qui se battent les unes contre les autres, eh bien, ce nouveau "Godzilla" est pour fait vous.
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Le film en lui-même est captivant et monte doucement en intensité. (...) Puis on assiste au retour de ces « MUTO » (Massive Unidentified Terrestrial Organism ) à notre époque, avant d'enfin faire connaissance avec Godzilla. Malgré un joli casting (en plus de Bryan Cranston); Juliette Binoche, Aaron Taylor-Johnson, Ken Watanabe (entres autres), c'est bel et bien lui la star. (...) Et quand les créatures se rencontrent, l'homme passe au second plan et laisse place à de monstrueux affrontements. Le scénario peut alors sembler un peu léger. Cela suffira pour certains, ce fut le cas pour nous, et on passe un très bon moment devant un blockbuster saisissant.
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(...) il faut considérer et apprécier ce divertissement spectaculaire pour ce qu'il est : un reboot très efficace et fidèle au genre. Rien de plus.
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Blockbuster intelligent, Godzilla est un fil catastrophe réaliste, humain et très spectaculaire. Malgré quelques carences scénaristique et un ensemble qui manquera de surprises pour les aficionados de la saga, le film impressionne par sa maîtrise du genre et de la mise en scène parfaite.
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C’est la première bonne surprise de ce Godzilla : sa douce saveur de blockbuster à l’ancienne, qui sait que la réussite du spectacle est affaire de patience et de frustration, d’écarts et d’ajournements. Avec son intrigue boule de neige, qui prend sans cesse la tangente et brouille les cartes, le film rappelle parfois la belle méticulosité narrative du Spielberg des seventies.
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Récupérer ainsi le monstre cauchemardesque de l’ère atomique, l’indomptable rebelle du fond des âges, pour en faire un soldat de l’équilibre planétaire, il fallait oser. Pour le reste, Godzilla se montre fidèle à un cahier des charges que chacun connaît par cœur avant même de voir le film - composé, entre autres moments de bravoure, de démolitions massives de buildings et de jeux d’échelle qui donnent le tournis. Toutefois, à condition de ne pas être nostalgique, ni trop regardant sur un scénario qui s’inflige tous les poncifs habituels (...), ce Godzilla réserve quelques jolis moments de mise en scène de catastrophes en série et de leurs conséquences.
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Malgré quelques excès, le tout culmine dans un ultime combat à San Francisco qui donne cette fois dans l’ultra-spectaculaire, avec notamment l’impressionnant saut en parachute d’une unité d’élite de l’armée américaine. Au final, ce Godzilla nouvelle génération séduira et surprendra avec son approche à la fois intimiste et explosive. Une bonne nouvelle dans le monde des blockbusters.
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La mythique créature radioactive nippone traverse cette fois le Pacifique à la nage pour aller chasser des M.U.T.O., des arachnides parasites friands de têtes nucléaires, qu’elle ne porte visiblement pas dans son cœur. De quoi occasionner évidemment de sérieux dégâts matériels et humains, dans ce film catastrophe percutant qui réhabilite le monstre. Même si la psychologie des personnages n’y est pas très vaillante, ce nouveau Godzilla nous irradie d’effets spéciaux impressionnants.
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Il est toujours amusant de regarder des mastodontes de la taille d'un gratte-ciel dévaster une civilisation, mais un drame à taille humaine n'auraient pas été mal non plus.
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Dommage que les personnages humains ne sont pas assez intéressant pour nous aider à supporter les deux premiers actes du film.
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A force de tout miser sur les effets spéciaux et les combats de créatures, on en a oublié l’histoire. C’est donc au niveau scenario que le bas blesse. C’est bien dommage car durant la première demi heure on y croit puis le bateau prend l’eau…
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Le film se situe dans la lignée de "Pacific Rim" sorti l'an dernier, avec plus de noirceur, notamment détectable dans des images crépusculaires et de très beaux moments tel que le saut en parachute sur San Francisco sur la musique de Ligeti. Le film s'en sort plutôt bien, malgré des lacunes scénaristiques. Mais n'est-ce pas le sort des films catastrophes d'être un rien décérébrés ?
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Malheureusement, trop occupé à faire exploser la moitié de l’arsenal militaire américain, le réalisateur oublie ses personnages, restés à l’état d’ébauche dans la première moitié du film, et laisse le spectateur écrasé sous les décombres des effets spéciaux (en 3D relief, bien entendu).
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Un remake censé tout écraser sur son passage, mais qui ne convainc pas totalement.
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Gareth Edwards livre une œuvre très premier degré, mais prenante et plutôt élégante. Un blockbuster bien plus fin que la moyenne du genre.
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Moins symptôme que constat d'un monde déliquescent, ce "Godzilla" se veut celui de la transition. Mais pour qu'il y ait passage de relais, encore faut-il qu'il y ait une matière à transmettre. On restera circonspect sur ce que ce nouveau volet a à offrir en l'état.
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Faute d’un script digne de notre époque que l’on aurait pu croire plus exigeante, les nouveaux exploits du pote Godzilla, protecteur de la Terre et incarnation des colères de notre monde déséquilibré, s’affichent comme de beaux croquis apocalyptiques qui procurent un certain enthousiasme plastique, mais qui consternent par l’inévitable comparaison avec le film de Roland Emmerich.
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Les acteurs ne sont ni bons ni mauvais, ils ne font qu'apparaître, jouant sur un même ton une fausse tension. Il ne reste plus que les effets spéciaux. Mais en ce qui me concerne, ce film est déjà oublié.
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Godzilla échoue à concilier l’intime et le spectaculaire en restant en permanence le fessier entre deux chaises. Déception.