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Le moins que l'on puisse dire, c'est que Rob Zombie s'est approprié le classique de John Carpenter. Au traitement très théorique de l'original, Zombie a préféré un ancrage plus réel via l'ajout d'une première partie consacrée au passé du tueur. Quand arrive la seconde partie, plus fidèle au Carpenter, celle-ci vient confirmer ce dont on se doutait: Zombie, esthète du gore, est plus doué pour explorer l'horreur que pour faire vraiment peur.
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Le slasher (sous-genre du film d'épouvante où cohabitent toujours trois ingrédients : un psychopathe, des jeunes filles aguicheuses, une arme blanche) se révèle à la fois plus saignant que l'original de 1978 et moins furibard que ses premiers films, qui avaient un peu tendance à virer du bis au Z.
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Ce remake du classique de l'horreur de John Carpenter est une bonne surprise. Parce que Rob Zombie a l'intelligence de s'approprier le mythe tout en le respectant infiniment.Très juste quand il s'agit d'établir le profil psychologique du tueur, à trop vouloir bien faire, il dérape dans la démonstration en empilant les cadavres.
