Infiltré

Quelle belle surprise !

Ce film met en avant une famille ordinaire qui va devoir faire face à un scénario cauchemardesque, « Snitch » est le reflet parfait de cette histoire terrifiante.

Dwayne Johnson nous livre une performance forte et rigoureuse d’un civil ordinaire pris au piège par le système.

Un film d’action qui dénonce, avec succès, l’injustice d’un système face à la drogue, un dealer peut passer plus de temps sous les barreaux qu’un violeur, un braqueur et parfois même un assassin.

Personne ne va confondre « les Misérables » avec un film de Dwayne Johnson mais « Les Infiltrés » a tout de même sa dose convenable de drame (et d’action bien sûr).

Les dialogues sont moralisateurs, le drame trop sérieux et l’action, un peu apathique mais on éprouve un vrai choc lorsque Johnson saute à travers les roues.

Tiré d’un fait réel, on retrouve un côté étrange qui rend le film très authentique, mais on est tellement proche du réel que tout n’a pas forcément de sens et n’est pas si plaisant, exactement comme dans la vraie vie.

Une réalisation protéinée et pleine d’entrain.

Bien qu’il soit charismatique, la présence de Mr Johnson est hors propos dans le film.

The Rock infiltre un cartel de la drogue. Question : à combien d'autres films - à commencer par le récent (et un chouïa plus inspiré) "Contrebande" de Baltasar Kormakur - renvoie "Infiltré" ?

une bonne série B, finaude, où Over the Top (le film de camionneurs avec Sylvester Stallone) aurait été réécrit pour HBO.

En fin de compte, le problème de société qui fonde le film se fond dans la masse, mais c’est tout de même bien de savoir qu’il est présent.

Quand il ne massacre pas ses adversaires sur un ring de catch, Dwayne Johnson ratatine le casting des films d'action dans lesquels il joue. Mais les miracles sont possibles : dans ce thriller rageur, il incarne plus subtilement un père qui infiltre un cartel mexicain pour sauver son fiston.

Un film idéalisé pour le petit écran.

Williams, Bernthal et Pepper viennent à la rescousse de ce film insignifiant.

vous souviendrez plus des personnages et des acteurs que des moments d’action, ce qui n’est pas commun dans ce genre de films.

Destiné à solliciter le citoyen sur des questions existentielles au sujet du système, ce film va plutôt activer le désir insatiable de testostérone chez le spectateur que le toucher sur les problèmes de société.

Ce film exécute 2 missions : A) nous divertir, B) prendre conscience de l’aberration de certaines lois sur la drogue qui nécessitent un nouvel examen en urgence.

« Infiltré » est considéré comme un thriller dramatique plutôt qu’un film d’action, le réalisateur met bien cette certitude en valeur avec des plans serrés, des intérieurs sombres et angoissants et des visages tendus.

Moitié crime, moitié drame familial avec un brun de suspense, c’est comme ci on observait un éléphant marcher sur la glace : inélégant mais on admire l’effort.

Inspiré de faits réels, ce polar dénonce la manipulation et le cynisme des autorités, prêtes à effacer l’ardoise de prisonniers s’ils deviennent des indics, quitte à mettre leur vie en danger. Pétri de bons sentiments, ce film de facture classique manque de rythme, malgré les efforts du convaincant Dwayne Johnson qui, pour une fois, ne joue pas les gros bras.

C'est amusant au début. Puis de moins en moins. La bonne idée du contre-emploi finit par se retourner contre le film qui louvoie trop entre drame familial et action pure, passant finalement à côté de son potentiel comme de sa profondeur. Les seconds rôles, mieux interprétés qu'écrits (Barry Pepper, Susan Sarandon, Michael Kenneth Williams...), et une scène d'action située à la fin servent de compensation.

Le surnom de Dwayne Johnson ("The Rock", hérité de sa carrière de catcheur) interdit d'espérer toute subtilité des films dans lesquels il apparaît. Celui-ci a au moins le mérite d'aborder le sujet des "peines plancher" infligées aux délinquants par la justice américaine.

Un actioner rachitique au casting inexploité.

Drame familial boiteux et film d’action raté, Infiltré s’étire en longueurs inutiles...