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Inédit en France, le premier long métrage de Paolo Sorrentino raconte les destins parallèles de deux personnalités : une idole de la chanson et une star du foot. Condamné pour détournement de mineur, le premier passe par la case prison ; méchamment taclé à l’entraînement, le second voit sa carrière brisée net... Moins abouti esthétiquement que les films suivants du réalisateur (l’utilisation de la musique est également plus aléatoire), L’Homme en plus témoigne déjà du goût de Sorrentino pour les personnages ambigus. Le « méchant » (un crooner) bénéficie ainsi d’un traitement de faveur par rapport au « gentil »...
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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L'Uomo In Piu, premier film de Sorrentino (...) ne fonctionne que par son génie de la rime visuelle, de la vignette grotesque et de la mélancolie virtuose.
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Une tragédie moderne, incisive et captivante.
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Sorrentino joue avec les reflets de ces deux histoires, pour peindre avec cruauté l'Italie à la veille du retour au pouvoir de Silvio Berlusconi.
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Premier film de Paolo Sorrentino, révélé, quelques années plus tard, avec "Il Divo"... Deux hommes – un sportif et un crooner – portent le même nom. Dans leurs vies presque identiques, ils se croisent un instant... Original, mais un brin vieillot.
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L'ambiance est étrange, quelque part entre surréalisme et mélo, la réalisation, déjà intéressante, et, surtout, la composition de Toni Servillo, en chanteur vieillissant, est superbe.
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L'Uomo In Piu a l'attrait du brut de décoffrage et ses revers. Développée par le réalisateur dans son roman Hanni Tutti Ragione, la matière est certes riche, mais le trop-plein d'idées brouille le fil dramatique du film. (...) Bijou ou objet de culte ? Chère à Sorrentino, l'enigme termine ce film bouillonnant et attachant.
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L'Uomo In Piu, est le premier film du réalisateur Napolitain [Paolo Sorrentino], dans cette comédie déjantée, on retrouve le personnage du chanteur cocaïné et cynique qui sera le héros de son roman "Ils ont tous raison", paru au printemps dernier. Si vous aimez ce film, vous adorerez le livre et vice versa.
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Le premier film du réalisateur génial de Il Divo et Les conséquences de l’amour ne parvient jamais à nous faire ressentir la moindre émotion autour du personnage pathétique de Tony et à un moindre niveau de son pote Antonio, footballer sur le déclin. Ces deux récits de crise, avec drogue, cynisme, et rédemption, pâtissent d’une réalisation trop sage où l’on ne retrouve que rarement la force visuelle des oeuvres postérieures du cinéaste