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Pour résoudre une affaire de meurtre, un flic fait appel à un hypnotiseur. Une adaptation laborieuse et ampoulée d’un roman de gare nordique.
Toutes les critiques de L'Hypnotiseur
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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par La rédaction de Public
Adaptation d'un polar suédois terrifiant, best-seller en Scandinavie, ce thhriller à l'efficacité redoutable fait frissonner! Coeurs sensibles, s'abstenir.
Un bon polar comme on les aime.
Très bon polar de Lasse Hallström, dont le scénario maléfique et glacé, n'est pourtant pas écrit avec des moufles.
Récit noir et violent, complexité des personnages — incarnés avec justesse et émotion — participent au suspense terrifiant mais captivant
Comme Millénium, adapté des best-sellers de Stieg Larsson, L'Hypnotiseur, tiré d'un roman de Lars Kepler (pseudonyme sous lequel se dissimule le couple Alexandra et Alexander Ahndoril), est publié par Actes Sud. Le livre est excellent. Le scénario ne l'est pas moins, et permet à Lasse Hallström (Le Chocolat, Cher John, Hatchi), de revenir de ses égarements américains à un cinéma digne.
Cette adaptation d'un roman de Lars Kepler met en scène un flic enquêtant sur le responsable du massacre d'une famille dont seul le jeune fils a survécu, avec l'aide d'un hypnotiseur. Et elle se révèle d'une efficacité d'autant plus redoutable, que Hallström se concentre sur un récit riche en suspense, sans le parasiter par des afféteries inutiles de mise en scène.
Hallström a su parfaitement tirer profit de l’ambiance polaire de sa terre sous la neige pour créer un climat oppressant. Suspense tendu, interprétation rigoureuse et adrénaline : soit tous les ingrédients d’un bon thriller.
Horreur et psychanalyse font bon ménage dans cette adaptation glaciale et captivante du thriller de Lars Kepler.
Lasse Hallström retrouve sa ville natale pour un polar glaçant, où la psychologie se mêle à l'enquête policière.
Polar scandinave ténébreux où bonnes intentions et formules se côtoient pour un résultat efficace et psychologiquement prenant.
Venu de Suède, un sous-produit de Millénium sans grande saveur.
Un policier nordique qui tient la route de par sa propension à faire peu de cas des éléments habituels du genre (meurtre, enquête, Whodunit…) pour plus s’intéresser à l’intimité et aux névroses de ses personnages principaux.
Adaptation d'un polar nordique façon cinéma américain, grands mouvements de caméra et belles images. Classique mais prenant, finalement.
Un polar scandinave un peu lourdement raconté, mais avec de bons moments de suspense .
Ce n'est pas qu'on s'y ennuie, mais juste que ça manque de flamme, de nerf, de vigueur.
Ce thriller, qui a perdu trop de pages de son livre d’origine, a du mal à faire le poids, d’autant que sa réalisation très inspirée des séries américaines plombe l’action. Fort heureusement, les comédiens (Mikael Persbrandt en tête) étoffent ce polar à l’incomparable touche suédoise.
Pendant la première moitié du film, on frissonne de terreur. Ensuite, entre poursuites à scooter sur lac gelé et éventrations à l’arme blanche, il y a un côté Grand-Guignol plutôt... rafraîchissant
Avec le matériau dont [Lasse Hallström] dispose, il réalise un film un peu long, un peu chargé, un peu prévisible, mais qui se regarde sans déplaisir.
Contre toute attente, ce n’est pourtant pas le suspense qui retient l’intérêt, mais les effets collatéraux d’un kidnapping sur un couple dont l’harmonie conjugale vole en éclats. Ce n’est certes pas du Bergman, mais la tension et l’attention psychologiques produisent leur petit effet.
Cet Hypnotiseur est au final un thriller honnête, usant parfois de grosses ficelles au niveau de la narration mais la justesse de son interprétation, la beauté morne et sombre de ses décors ainsi que sa mise en scène épurée et son ambiance suffocante suffisent à captiver.
Mikael Persbrant incarne le second hypnotiseur de la semaine, dans un roman policier un peu atone, adapté par Lasse Hallström.
Adapté, à l'instar de Millénium, d'un best seller suédois, "L'Hypnotiseur" ressemble au premier film d'un cinéaste très prometteur, à ceci près qu'il est réalisé par le vétéran Lasse Hallström.
Lasse Hallström adapte le polar à succès du Suédois Lars Kepler. Si l’intrigue est tordue à souhait, avec un tueur terriblement retors, l’enquête met du temps à avancer, l’inspecteur et le thérapeute s’embourbant dans des questionnements existentiels aussi pesants qu’inutiles.
On aura ainsi vu plus d'hémoglobine en dix minutes, que pendant les presque deux heures qui suivront, parsemées de quelques figures imposées (...). Ce qui, au demeurant, constitue moins un handicap qu'un atout dans ce thriller cérébral, centré sur deux figures masculines à l'humeur vitreuse que l'(in)action suit sans difficulté.
Caméléon et opportuniste, il [Lasse Hallström] profite de l'engouement autour de Millénium (...) pour prendre le train du thriller suédois en marche. Il illustre ici un sous-Millénium, tiré d'un épisode d'une nouvelle saga à succès sur les enquêtes d'un flic insipide, Joona Linna.
les comédiens ne laissent pas un souvenir impérissable et l'intrigue manque de surprise, trop mécanique et artificielle dans ses rebondissements. Dommage que personne ne se surpasse réellement.