Toutes les critiques de L'étreinte du serpent

Les critiques de Première

  1. Première
    par Eric Vernay

    Au début du XXe  siècle, les voyages en Amazonie de deux scientifiques blancs à la recherche d’une plante aux pouvoirs oniriques trouvent leur point de confluence en la personne de Karamakate, un puissant chaman indien. Il est leur guide, et le nôtre, au pays des rêves. La grâce du montage fait coexister cette double temporalité de manière organique (l’Indien a perdu ses souvenirs qui semblent surgir à l’écran par réminiscences). Ciro Guerra explore la jungle colombienne dans un noir et blanc halluciné. Plus mystique que contemplatif, toujours en mouvement, ce périple herzogien offre une saisissante radiographie de la destruction des cultures indigènes, aux confins de la folie. 

Les critiques de la Presse

  1. Culture box by france Tv
    par Jean-François Lixon

    Plusieurs acteurs non professionnels indios illuminent ce film magnifique dont la réflexion porte sur la place de l'homme sur la planète et sa responsabilité quant à son avenir.

  2. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    L’Etreinte du serpent, qui illustre toute une cosmogonie et façonne une microsociété humaine de bric et de broc, est une utopie, un grand film-monde.

  3. Le Monde
    par Mathieu Macheret

    Il aurait pu n’être qu’un film d’exploration de plus s’il n’était sous-tendu par une idée particulièrement forte de la rencontre, qui se déploie entre époques et consciences.
     

  4. Paris Match
    par Alain Spira

    Aussi authentique qu’un documentaire, aussi palpitant qu’un film d’aventure, « L’étreinte du serpent » rampe sur les traces hallucinées d’un Aguirre en y ajoutant la beauté plastique et ethnologique d’un film de Jean Rouch.

  5. Nouvel Obs
    par La rédaction du Nouvel Obs

    Tout au long des deux heures de projection, le spectateur est saisi par la seule splendeur des images (signées David Gallego). Et tout le reste est à la hauteur.

  6. La Croix
    par Jean-Claude Raspiengeas

    Tourné dans un noir et blanc lavé par les lueurs et les reflets de ce fleuve indomptable, l’Amazonie, et les contrastes d’une forêt-continent, L’Étreinte du serpent impressionne par le récit et la maîtrise de la forme, au cœur d’une nature qui détient tous les secrets de l’univers.

  7. Libération
    par Didier Péron

    Les images splendides signées du directeur photo David Gallego rendent la troublante expérience de cette immersion amazonienne particulièrement mémorable.

  8. Fiches du cinéma
    par Paul Fabreuil

    Si la mise en scène aurait parfois gagné à ralentir son rythme pour nous faire ressentir d’autres temporalités que celle d’un récit mené de façon efficace, on reste sidéré par les acteurs, d’une présence hors du commun, et par la finesse et la profondeur du scénario.

  9. Télérama
    par Cécile Mury

     Avec son noir et blanc hiératique, le cinéaste cherche, pourtant, l'exact opposé de cet exotisme à l'occidentale. Il teste notre perception, notre représentation de ce monde opaque et fascinant. Jusqu'à la toute dernière image, au centre du mystère.

  10. Le Figaro
    par Marie-Noëlle Tranchant

    Une initiation envoûtante.

  11. MyTF1News
    par Romain Le Vern

    (...) une odyssée amazonienne hallucinée qui génère un vrai envoûtement, à défaut d'une possible immersion. 

  12. Le JDD
    par Alexis Campion

    Ce mélange a l’avantage de sa rareté absolue, de ses acteurs fascinants et de ses décors naturels exceptionnels, d’une beauté hallucinatoire ici magnifiée par le noir et blanc et la bande-son.

  13. Libération
    par François-Xavier Gomez

     Voyage vers ce monde irrémédiablement disparu, filmé dans un magnifique noir et blanc, riche d’une infinité de nuances, l’Etreinte du serpent (El abrazo de la serpiente, en VO) est aussi un grand film d’aventures, une sorte de bande dessinée parcourue par d’étranges personnages

  14. L'Humanité
    par Vincent Ostria

    Geste fascinant, non seulement sur le plan ethnographique, mais aussi plastique, grâce à un noir et blanc méticuleux, qui confère beauté et véracité à cette féerie tropicale, quelque part entre Dead Man de Jarmusch et Tristes Tropiques de Lévi-Strauss.

  15. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Le superbe noir et blanc du cinéaste colombien envoûte le spectateur pendant plus de deux heures.

  16. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    Tourné dans un noir et blanc qui évoque et magnifie un monde dont la chanson s’est éteinte à jamais, le film n’est jamais manichéen.

  17. Clapmag.com
    par Elisabeth Yturbe

    Un beau voyage, visuel et sonore, dans le paysage graphique et envoûtant de l’Amazonie, mais Ciro Guerra ne parvient jamais à faire exister son décor en tant que force vivante ni à en extraire sa supposée magie.

  18. Critikat.com
    par Marie Gueden

    Une belle image est présente dans L’Étreinte du serpent, film au final un peu long, esthétisant, parfois difficile à appréhender, mais aux nombreuses potentialités et ressources : s’il n’embrasse pas trop, c’est pour mieux étreindre.

  19. Critikat.com
    par Raphaëlle Pireyre

    Alors que les deux Occidentaux plongent de toute leur âme dans l’altérité absolue du mode de vie des villages qu’ils traversent (...) nous sommes, nous, comme au musée, mis à distance sans cesse, par une esthétisation des lieux qui interdit toute approche sensorielle des expériences psychotropes des personnages.

  20. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    Malgré un noir et blanc superbe, cette quête mystique à la Herzog s'avère plus hermétique que sensorielle.