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Depuis sa rencontre avec Tarantino sur Kill Bill, RZA, le fondateur du collectif de rap Wu-Tang Clan, s’est associé avec Eli Roth (crédité ici comme scénariste et producteur) pour rendre hommage aux films qui ont bercé sa jeunesse. Omniprésent, il s’est donné le rôle principal de l’humble ouvrier qui se transforme en superhéros pour démolir les méchants. Les innombrables références citent aussi bien le cinéma de kung-fu que le film de samouraï japonais, le western spaghetti, un peu de blaxploitation, jusqu’aux comics de superhéros, le tout sur une BO hip-hop. Contre toute attente, cette hybridation improbable produit un résultat à peu près cohérent. Bien que sans génie, les scènes d’actions sont correctement réalisées par des spécialistes et l’ensemble tient dans des limites raisonnables, au prix de coupes brutales.
Toutes les critiques de L'homme aux poings de fer
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Aucune profondeur mais aussi fun qu’efficace !
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Un clip géant et jubilatoire.
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Le rappeur RZA passe à la réalisation avec ce film d'action vivifiant, parrainé par Quentin Tarantino.
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Comme avant lui Rob Zombie ou Madonna, le rappeur RZA passe à la mise en scène. Son hommage pop et décalé aux films de kung-fu du Hong-Kong des années 70 procure une joie régressive et coupable, mais... intensément cinématographique.
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Alors évidemment tout n'est pas réussi notamment en terme de lisibilité des combats ou plus généralement, de mise en scène ou de maîtrise du récit. (...) Mais on soulignera ausssi que, pour un coup d'essai, on n'est pas si loin que ça du coup de maître.
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Ce film a pas mal de défauts mais ce sont des défauts agréables.
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Le résultat, L’Homme aux poings de fer, est décevant, sans être honteux. On sent chaque plan investi d’une sincérité poignante, nourri d’une cinéphilie de fer… mais cela n’a jamais suffi à faire un cinéaste.
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C’est le style de film où on a l’impression d’avoir loupé des moments cruciaux même si on l’a regardé depuis le début. Si c’est un genre, « l’homme aux poings de fer » est vraiment dans le ton.
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Ami et complice de Tarantino, le rappeur RZA livre sa première réalisation en forme d’hommage aux classiques du kung fu et du western spaghetti. Le casting est plus qu’alléchant et les scènes de combats réjouissantes à souhait.
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Parfois appréciable et plus souvent ridicule, ce pastiche de films d’arts martiaux est la preuve ultime que l’engouement pour les films issus de la néo exploitation n’a pas flanché.
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RZA fait du Tarantino sans le talent du réal de Kill Bill. Heureusement, Russell “j’ai bouffé un paquet de donuts” Crowe en fait des tonnes et offre quelques moments savoureux.
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Le résultat est à la fois spectaculaire et plein d'humour, mêlant harmonieusement culture hip-hop et arts martiaux.Du cinéma joyeux et efficace accompagné par une superbe BO.
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Les fans du genre devraient apprécier ce "Kill Bill" asiatique. Les amateurs de films de Duras, un peu moins.
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Ni fait ni à faire, lunatique, horriblement mal joué et parfois même incompréhensible
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Ne serait-ce pour l'amour du kung fu et le plaisir d'en témoigner qui transparaissent à chaque plan, L'Homme aux poings d'acier passerait pour un assemblage artificiel de séquences, assemblées au gré des caprices d'un grand enfant. On peut voir dans cette propension au collage un effet de la pratique du rap. Ici, elle convient assez mal au cinéma.
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Hormis des imitations serviles et des scènes embarrassantes très clichées, il ne passe absolument rien.
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Mais, là où Quentin Tarantino réussissait un met délicat aux saveurs d’Orient et d’Occident, RZA livre un plat bien moins raffiné, une sorte de burger au canard laqué, tartiné au ketchup et accompagné d’une grande frite.
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RZA est un terrible acteur, un narrateur incompétent, un metteur en scène médicocre.
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Sur les 96 minutes, il y a 93 minutes de trop.
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Sûrement un des meilleurs films qui existent dans la catégorie mauvais film.
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On nous démontre une fois de plus qu’un film qui porte un nom trop long dissimule la médiocrité de son contenu.
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Le film n'est pas réellement mauvais, simplement vain.
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Parrainé par Tarantino, un hommage échevelé au cinéma d'arts martiaux hongkongais par RZA.
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Produite et coécrite par Eli Roth et "présentée" par Tarantino Himself, elle se révèle à peine digne des productions Europa Corp et reste à Tsui Hark ce que Truands 2 la gélère est au Wu-Tang Clan : un succédanée arrogant, immature et plombé.
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Le pastiche amuse dix minutes tout au plus, RZA se montrant aussi piètre acteur que grossier réalisateur.
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Et l'on retrouve tout ce que l'on peut imaginer dans un pastiche pop de film de Tarantino dépourvu de contrôle et de maîtrise, asphixié par son opportunisme: scénario indigent signé Eli Roth, bande-son cache-misère, posture péniblement cool des comédiens. On tombe de haut.
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Ne vous laissez pas attirer par les sirènes du nom de Tarantino, associé à ce projet, L'Homme aux poings de Fer n'a rien de commun avec les films du cinéaste qui sait toujours réinventer pour élever, ce que visiblement RZA ne sait pas faire.
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(...) le jeu uniformément atone de l’ensemble des acteurs, qui parviennent à ne pas montrer la moindre expression convaincante en faisant acte de présence à l’écran, comptant exclusivement sur la « coolitude » de leur texte qu’on devine inspiré de fleurons du genre – ce qui devient franchement embarrassant dans les moments où ce texte tutoie l’ineptie. Une telle carence, hélas permanente et pas aidée par un cinéaste peu inspiré(...)