Titre original The Housemaid
Date de sortie 16 juin 2014 Ressorti en salles le 15 août 2012
Durée 111 mn
Avec Eun-shim Lee , Jeung-nyeo Ju , Aeng-ran Eom
Distributeur Carlotta Films
Année de production 1960
Pays de production Corée du Sud
Genre Drame
Couleur Noir et blanc

Synopsis

Une famille vient d’emménager dans une grande maison neuve. Le père, Dong-sik, enseigne la musique dans une usine pour femmes. Afin de soulager son épouse qui souffre de fatigue, il accepte d’accueillir une servante recommandée par une jeune ouvrière à qui il donne des cours particuliers de piano et qui ne le laisse pas indifférent. Possédant un comportement ambigu, la nouvelle venue s’amuse à espionner les conversations ou à effrayer les enfants. Lorsqu’elle entame une liaison avec Dong-sik, le foyer tombe lentement sous l’emprise de la servante ...pagebreakLe film datant de 1960 est sorti pour la première fois en France le 13 septembre 1995, et ressorti dans une version restaurée le 15 août 2012.

Toutes les séances de La servante

Critiques de La servante

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Pour soulager son épouse qui s’épuise à coudre à la machine dans leur toute nouvelle maison, un prof de musique engage une servante recommandée par l’une de ses élèves. Mais, sous l’influence de la nouvelle venue, la famille commence à se disloquer. Longtemps invisible, ce film de 1960, considéré comme un chef-d’oeuvre du cinéma coréen, est le reflet d’une profonde mutation. Il explore le moment où la nouvelle classe moyenne coréenne découvrait les avantages et les inconvénients de son enrichissement récent. L’arrivée de la servante représente l’intrusion de cette modernité qui menace l’équilibre familial jusqu’alors considéré comme fondamental. La porte est ouverte au matérialisme, à l’individualisme, à l’infidélité, à la jalousie. Pour orchestrer cette mise en scène du désir et de ses désordres, Kim Ki-young varie sauvagement les ambiances, passant du réalisme social au mélodrame chargé de symboles, frôlant parfois le Grand-Guignol, mais sans jamais perdre le sens de l’ironie. Au-delà de son contexte historique, le film conserve une force intemporelle qui justifie à la fois sa réputation et la restauration dont il a été l’objet.

Casting de La servante

Eun-shim Lee
la servante
Aeng-ran Eom
Kyung-hee Cho