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Dans les années 20, une jeune veuve ambitionne d’apporter l’électricité sur les terres dont elle a hérité. Mais son projet se heurte à l’hostilité du voisinage. Baigné par une superbe lumière crépusculaire, ce drame en costumes décrit avec une même attention le tumulte des affrontements sociaux et le parcours intérieur d’une femme qui tente de faire partager ses rêves de liberté. Parfois trop sage et explicatif, le film exprime pourtant toutes les nuances d’une émancipation aussi douloureuse que salutaire.
Toutes les critiques de Landes
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Cette reconstitution soignée traite du progrès, de la lutte des classes, et associe dans un même élan obscurité et… obscurantisme. "Landes" exploite à merveille ses décors grâce à une lumière d’eau-forte.
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1920. A la mort de son mari, Lièna hérite d'une vaste exploitation dans les Landes. Elle décide de mener à bien l'électrification du domaine, mais les ouvriers se révoltent. Ambitieux et formellement remarquable Landes manque cependant cruellement d'émotions.
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Pourtant, même si le destin de Liena, jeune veuve dont l’ambition est d’apporter l’électricité, envers et contre tous, au cœur des Landes des années 20, se suit avec le bon tempo, il manque cependant au film ce petit supplément d’âme qui peine à exister au sein de tant de maestria technique.
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Audrey Tautou, hier, Marie Gillain, aujourd'hui, sont donc englouties par les mêmes pinèdes, dont la force expressive bouleverse leur trajectoire. Si les deux oeuvres ne manquent pas de souffle, on peut leur reprocher leur trop grande sagesse. À noter, la direction artistique irréprochable de François-Xavier Vives, qui préfère le dépouillement au piège de la reconstitution.
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Pour le coup, voilà un film qui aurait mérité d'être un peu plus long afin de développer divers aspects du scénario. A trop jouer sur l'allusion et l'ellipse, on a un peu de mal à raccrocher les wagons. Mais cette histoire, inspirée de faits réels, est originale, filmée avec élégance et jouée avec mesure.
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andes construit un beau portrait de femme et rend hommage à l’histoire d’un territoire dont il exploite la photogénie avec subtilité. Pourtant, le film laisse un goût d’inachevé du fait de sa timidité à embrasser la fougue contenue de son héroïne.
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« Landes » retient l’attention pour la description documentée de l’industrie du pin au début du XXe siècle, sa misère et ses archaïsmes.
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A la fois très stimulant et très déstabilisant, le film de Nicolas Pereda reste cependant réservé aux amateurs de distanciation esthétique.
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Marie Gillain donne une épaisseur saisissante à son personnage de propriétaire landaise saisie d'une frénésie d'indépendance et de progrès.
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Dans les années 20, une jeune veuve hérite des forêts de pins de son mari, mais aussi de son obsession : installer l'électricité sur ses terres. Sujet original, belle héroïne et décors naturels magnifiques : ce film un peu trop académique a tout de même de gros atouts.
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La beauté monumentale des images et l'application mise dans la reconstitution historique de ce conflit social donnent du cachet au film. (...) On regrette d'autant plus la grande naïveté du personnage principal (...) La photo est belle, les clichés un peu gros.
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Un film tourmenté, mais aux enjeux plus télévisuels que cinématographiques.