Toutes les critiques de Le Monde, la Chair et le Diable

Les critiques de la Presse

  1. Pariscope
    par Virginie Gaucher

    Un jeune ouvrier noir reste bloqué pendant plusieurs jours au fond d’une mine après un éboulement. Quand il parvient à en sortir, il découvre un monde désert. Un journal lui apprend qu’une guerre nucléaire a ravagé tout ou partie de la terre. Espérant trouver d’autres survivants, il part pour New York, s’installe dans un appartement et tente de réparer une radio. Une femme a également survécu. Ils tentent de s’aimer jusqu’à l’arrivée d’un troisième survivant, un homme, blanc. « Le monde, la chair et le diable », a été produit par Harry Belfafonte. L’acteur ne manque pas de culot : en 1959, en pleine guerre froide, il dénonce les dangers du nucléaire avec cette parabole qui est aussi un plaidoyer anti-raciste. L’évocation de la solitude de l’homme, dans New York filmé vide au petit matin est impressionnante.