Toutes les critiques de Les Chansons d'amour

Les critiques de Première

  1. Première
    par Sophie Grassin

    Les chansons d'amour, tragédie musicale scandée en trois parties sur un schéma similaire aux Parapluies de Cherbourg voit son talent prendre un nouvel élan, s'imposer, exploser. Voilà, on a dit ça, et on n'a rien dit de la grâce d'un film où chaque personnage possède sa partition, où les chansons - remarquablement écrites - prennent le relais d'une parole inapte à exprimer des sentimetns, où les ombres de Demy, d'Eustache, de Godard, de Truffaut, passent telles des ombres tutélaires, des pères de cinéma, une cohorte de fantômes amicaux.

Les critiques de la Presse

  1. Télérama
    par Jacques Morice

    Les Chansons d’amour procure la même impression troublante qu’un palimpseste, un mille-feuille de réminiscences musicales et ciné­matographiques. Pour autant, Honoré ne se retourne pas vers le passé, il s’inscrit bien dans le Paris métissé d’aujourd’hui, un Paris d’hiver, de brume et de gel. (...) Voilà un hymne à tous les possibles, qui propose diverses manières de vivre ensemble à deux, à trois, en famille, en société, entre homos et hétéros. Il compte large. Comme un film populaire.

  2. Pour son dernier film, Christophe Honoré propose de prendre part à une valse frénétique des sentiments. De l’amour à l’ennuie, de la vie à la mort, du souvenir à l’oubli, il n’y a qu’un pas. Abordant pourtant des sujets graves, c’est avec une légèreté que chaque thème est abordé (la mort, le ménage à trois, l’homosexualité) grâce à un casting des plus talentueux. Tout en sobriété et sans tomber dans les clichés, Honoré nous livre un nouveau portrait de Paris authentique et magnifique. Même si Louis Garrel est un peu too much dans son rôle de tombeur sûr de lui, ses Chansons d’amour n’ont aucunes fausses notes !

  3. Elle
    par Florence Ben Sadoun

    Très joliment interprétées par Louis Garrel et Ludivine Sagnier, (ces chansons) risquent de vous faire sortir vos mouchoirs bien avant le générique de fin. Pourtant, si le sujet n'était pas si grave, on dirait que ce film est délicieux. Parce que Christophe Honoré filme le Paris des années 2000 avec autant de sincérité et de talent que Claude sautet filmait celui des années 70.

  4. Le JDD
    par Danielle Attali

    Honoré signe une comédie musicale qui est aussi un drame. Il lui insuffle un ton grave et léger à la fois. Malgré la mièvrerie des chansons, un joli film, mais qui laisse peu de traces.