Toutes les critiques de Les Meilleures Intentions

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Ana García Blaya évoque ses parents divorcés dans l’Argentine en crise des années 90 : une mère responsable et grave (et en couple), un père inconséquent et amusant (qui vivote en vendant des disques dans le magasin d’un pote). Quand sa mère, en accord avec son nouveau compagnon, décide de s’installer au Paraguay pour mener une vie meilleure, les trois enfants, sous l’impulsion de l’héroïne, choisissent de rester avec leur père. Pour renforcer le sentiment de proximité et d’immersion, la réalisatrice glisse dans son récit de vraies images vidéo tournées par son père à l’époque. Un collage imparfait mais qui, même maladroitement, témoigne d’une douceur inespérée où se loge délicatement la mélancolie -on est loin de Kramer contre Kramer.