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Machine à fric opportuniste à la Bronzés 3 ou sympathique come-back à la Ripoux 3 ? La question se posait à l’annonce de la re-formation des Inconnus, dix-neuf ans après la comédie qui les avait consacrés. La réponse se situe entre les deux : produit cyniquement calibré pour le marché, Les 3 Frères – Le Retour laisse cependant filtrer une réelle complicité entre les acteurs, tout à la joie de se
retrouver et de jouer à fond la carte de la nostalgie. Du remake de la scène de défonce du premier épisode à la parodie d’un jeu de télé-réalité faisant écho aux détournements des Inconnus, le film tente, en y parvenant sporadiquement, de renouer avec le mauvais esprit touchant des débuts. C’est sa (moindre) qualité et, hélas aussi, sa limite.
Toutes les critiques de Les Trois Frères, le Retour
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Bourdon, Campan et Légitimus, se sont taillés des rôles de losers pathétiques jubilatoire et certaines scène à travestissements pourraient bien devenir cultes auprès des ados...
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Bien foutu, faisant intelligemment le lien avec le premier opus, ce retour devrait attirer sans peine les foules vers les salles obscures.
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L'ensemble tient la route et le trio n'a rien perdu de son efficacité de jeu. Structuré sur un scénario semblable au premier, le film en réédite l'humour jusqu'à des séquences en forme de clins d'oeil appuyés sur des péripéties mythiques.
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Comme le proverbe le dit si bien, ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire des grimaces. Les Inconnus ont compris depuis longtemps que la légitimité de cette réunion familiale devait être dictée par le seul désir de se marrer entre eux, et non par celui de satisfaire les envies commerciales de leurs producteurs. Cette reformation doit cependant rester un "One men show", car si la nostalgie bienveillante aide à l’indulgence, l’omniprésence pourrait nuire à la patience.
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Une comédie familiale efficace qui ne décevra pas les fans du trio.
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Avec un «Les Trois Frères, le retour» mou mais pas déshonorant, qui est un peu leur «Very Bad Trip 2», les Inconnus avaient de grandes chances d'échouer, comme quasiment toutes les comédies françaises à succès, qui ratent leur retour.
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L'humour potache des Inconnus ne fait pas dans la dentelle. Comme pour Les Bronzés 3, l’humour des trois lurons a pris des rides. Mais avec un masochisme louable, les Inconnus l’assument… et en rajoutent.
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Ce n’est ni un fiasco ni une réussite, malgré quelques gags drôles qui rallument la flamme des Inconnus tels qu’on les a aimés.
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Des retrouvailles entre fauchés, inégales certes, parfois excessives, mais qui font vachement beaucoup plaisir.
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Malgré des punchlines un peu molles, des scènes d'expositions trop longues et des gags très inégaux, il ne constitue pas un comeback cynique: on sent toujours la même énergie du trio et un vrai plaisir d'être là malgré les années et pas mal de kilos supplémentaires. Tel un boxeur qui remonte sur le ring sans entraînement, cette suite se situe dans une sorte de ventre mou, faible mais pas déshonorant.
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Tout cela, il faut l'avouer, est moins renversant en termes de comédie qu'émouvant sur le plan des retrouvailles. Vingt ans n'en ont pas moins passé et le rire tourne un peu au bourdon.
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Le tout est tellement triste et pathétique, qu’à peu de choses près, il parvient à faire naître chez le spectateur plus de pitié que de colère.
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Une suite aussi attendue que décevante.
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Les clichés sont légion et ultra appuyés (l’écorchée de banlieue, le nouveau riche crétin, la cougar nympho) et le comique de situation tantôt lourdaud, tantôt hystérique. Il y a bien çà et là quelques bonnes idées (les banques brocardées à travers des affiches promo détournées). Mais pas assez pour rattraper l’ensemble.
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La sympathie que suscitent Les Inconnus ne peut faire oublier la pauvreté de l'intrigue et de la mise en scène.
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Figés dans leur propre nostalgie, ils ne sont dès lors plus en mesure d'apporter ce regard décalé qui faisait la saveur et la pertinence de leurs sketches. Le populaire a cédé la place au vulgaire, la modernité fait ringarde, et la critique sociale a disparu.
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Le rapprochement des trois frères est artificiel, le personnage de la « beurette », icône de la banlieue, que Les Inconnus ont déjà brocardée, remonte aux années 80, comme s’ils ne parvenaient pas à se renouveler ; mais reconnaissons que les trois compères incarnent parfaitement leurs personnages. C’est l’ensemble qui est poussif, n’apporte rien à leur talent. Souhaitons leur qu’il ne s’agisse pas d’un point de non-retour.
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Près de vingt ans après, Les Inconnus reprennent “Les 3 frères” en recyclant la même trame et les mêmes gags. À défaut d'une suite, un remake paresseux et poussif.
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D’où tristesse et frustration en barres : ce retour est au cinéma ce que fut au tennis le comeback improbable de Borg en 1991 après dix années à boire des cocktails. Un film torchon-chiffon-carpète, sans blague.
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Bernard Campan, Didier Bourdon et Pascal Légitimus auraient-ils dépassé la date limite de consommation ? Telle l’épice qui s’affadit avec les années, le trio a perdu son piquant en deux décennies. Pire, il se repose sur ses lauriers, espérant que son ex-étiquette "produit de qualité" suffise encore à appâter le chaland.
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On se réjouissait de ces retrouvailles au cinéma. Mais ce condensé de misère humaine, au goût de déjà-vu et sur laquelle désormais l’ironie prend mal, ne réussit ni à nous faire rire ni à réveiller notre
nostalgie. On est tristes et au-delà de la déception, vieux gags et réalisation paresseuse relèguent ces Trois Frères à un divertissement dérisoire. -
Les Inconnus ne réalisent pas combien il est douloureux, pour qui les a aimés d'amour, de se faire servir à leur table une telle portion de brie avarié.
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Quinze ans après avoir attiré plus de 6,5 millions de fans, Les Inconnus se reforment pour une suite. Une fausse bonne idée. Vu l’indigence des gags et les balourdises en série, la déception sera proportionnelle à l’attente des aficionados d’hier. Mieux vaut sans doute conserver intacte la nostalgie du trio comique.
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un film indigeste, très vraisemblablement écrit et codifié avec la rapidité flagrante des œuvres trop ambitieuses et des suites inutiles.