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Cette adaptation fidèle d'un best-seller du livre pour enfants signé Tomi Ungerer a tous les atouts pour séduire le public familial: une histoire charmante et drôle, un graphisme coloré, une bande-son inventive...
Toutes les critiques de Les trois brigands
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Tout en haut d’une montagne, la caverne de trois brigands vêtus de cape et de grands chapeaux noirs. Tout en bas sur la route, une diligence et, à son bord, une fillette, tout en rose, en route vers l’orphelinat. Dans la forêt très noire, les brigands attaquent la diligence. Tiffany voit là une occasion inespérée d’échapper à l’orphelinat et, à l’aide d’un gros mensonge (son père est très riche et pourra payer une forte rançon) elle obtient de rester avec le trio. C’est le début d’une très belle vie, pour Tiffany, que les brigands se mettent à aimer, et pour les brigands dont la fillette ensoleille l’existence. Un régal que ce conte de Tomi Ungerer adapté au cinéma selon les techniques d’animation traditionnelle. Les couleurs et le graphisme sont magnifiques, l’humour fait mouche et les personnages si peu stéréotypés sont très attachants. Un conte de Noël à ne pas manquer.
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Le film est un enhantement: on y retrouve les couleurs et le trait artisanal de Tomi Ungerer et son humour. En cette période de sortie de films jeunesse, Les 3 brigands est le film qu'il faut voir car il ne prend pas les enfants pour des imbéciles ni les adultes pour des accompagnateurs.
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(...) L'esprit de nos trois fripouilles est intact. Mieux, les 3 brigands désormais en voix ont leurs chansons sans doute promises à devenir des hits chez les tout-petits. A écouter en boucle en relisant l'album pour se remémorer le film.
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On regrettera seulement une animation des personnages un peu trop fluide, qui jure parfois avec des décors plus proches de l'univers du dessinateur. La petite Tiffany, en particulier, bouge comme le font ses collègues chez Disney. L'imaginaire de Tomi Ungerer se serait peut-être mieux accommodé d'autres techniques, plus heurtées mais plus expressives.
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Le conte avance, cocasse et rythmé comme un jouet mécanique. Mais lorsqu'elle roule sur les terres désolées de l'orphelinat, tenu par la sempiternelle marâtre exploiteuse à nez crochu, la petite machine se grippe. Couleurs criardes, gags répétitifs, peu ou pas d'idées originales, sinon celle, particulièrement moche, d'une « frise » dégoulinante en haut de l'écran : cette part de l'histoire, qui ne figurait pas dans le livre, fait l'effet d'un vilain gribouillage par-dessus un beau dessin.