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(...) face au nouveau long métrage du duo, que l’on attendait quand même avec une certaine impatience, il n’est pas interdit de convoquer le bon vieux calembour de Ponson du Terrail (« En voyant le lit vide, il le devint ») pour traduire l’effarement qu’il provoque. Dialogues en forme de sous-titres pour ramollis du bulbe (« Tout seuls dans la lande la nuit de la Toussaint, ça porte le mauvais œil » – et il y en a un bottin entier du même tonneau), flash-back lourdement explicatifs, choix de casting aberrants (la gironde Catherine Jacob en psychopathe, l’ex-danseuse étoile Marie-Claude Pietragalla en marâtre de l’enfer)... Et, quand les réjouissances chirurgicales se déchaînent enfin, moitié gore craspec à la Lucio Fulci, moitié torture porn façon Hostel, on a hélas décroché depuis longtemps.
Toutes les critiques de Livide
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Tout cela est saturé de réminiscences cinéphiliques (de Franju à Hitchcock en passant par Cronenberg) et se développe selon un récit qui se partage entre le convenu et le brouillon.
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Les deux réalisateurs d’A l’intérieur changent de style et s’égarent sur les chemins poético-brumeux de Bretagne. Le résultat est un conte horrifique raté, victime d’un scénario abscons.
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Trois jeunes Bretons cambriolent le manoir d’une danseuse centenaire clouée dans son lit. Après "A l’intérieur", petit film gore maladroit mais sympathique, Julien Maury et Alexandre Bustillo pondent un conte horrifique baroque à la Dario Argento. Mais ce nanar pompier, à des années-lumière du maître italien, n’a d’autre efficacité que de zigouiller dans l’œuf la future carrière cinéma de Marie-Claude Pietragalla, dont la performance de sorcière pète-sec hésite entre le mauvais canular et le suicide artistique.