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Les dettes se paient tôt ou tard : c’est le leitmotiv simple mais efficace de ce compte à rebours contre la mort dans la nuit parisienne, cocktail improbable de Taxi Driver, de Duel et d’un film animé de samouraïs. On tutoie parfois le grand n’importe quoi, et alors ? Dynamique, la mise en scène assure le job, digne d’une roborative série B.
Toutes les critiques de Night Fare
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Julien Seri arrive à délivrer une fable contemporaine nerveuse et un rien gore quand elle s'inspire avec humour du genre slasher.
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Hélas, le réalisateur veut dépasser sa mignonne petite série B en lui injectant une bonne dose de fantastique mystico-mythologique, à la Jean-Christophe Grangé. Funeste erreur : la prétention l'emporte. Tout s'écroule.
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Si la forme très graphique de son récit excuse en partie les nombreuses invraisemblances du script, sa conclusion pose de sérieux problèmes moraux, notamment après le déluge de violence qui l’a précédée.
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Série B soignée et parfois jubilatoire, Night Fare mérite d'être apprécié pour ce qu'il est et le défi qu'il représente, en dépit de ses réelles imperfections ou de son fond très discutable.
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Avec son ambiance lorgnant vers le fantastique, Night Fare se révèle être une belle surprise, faillible en de nombreux points mais totalement sincère.
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Julien Séri signe une série B hyperstylisée, qui lorgen vers Drive ou Collatéral. Mais sui se révèle très maladroite et bien trop confuse pour emballer.
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De mise en scène il n’est ici question que d’esbroufe bling-bling négligeant toute idée, caméra au poing, au profit d’un montage éculé – parsemé de ralentis muets et autres flammes juxtaposées en fondu enchaîné – pressant inexorablement la pédale de références clipesques criantes de médiocrité.