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Le vétéran Sherman Oliver rend visite au soldat qui lui a sauvé la vie pendant la guerre, un père de famille bien dans ses rangers, au contraire de son frère d’armes... Avec son front buté et ses petits yeux inquiétants, le formidable Garret Dillahunt a l’habitude de jouer des personnages peu recommandables, comme cet ex-militaire brisé dont la montée en pression ne surprendra personne. Peu à peu, des interactions complexes entre les protagonistes, filmés avec retenue, naît un film dramatique touchant sur les ravages causés par
le stress post-traumatique
Toutes les critiques de Oliver Sherman
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Interprété avec intensité par Garret Dillahunt, ce film vous poursuivra longtemps de son onde de choc.
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Formidablement interprété (Garret Dilahunt en particulier, dans le rôle de Sherman, est inquiétant à souhait), ce premier long-métrage de Ryan Redford convoque toutes sortes de souvenirs de cinéma (de Jeune Femme recherche appartement à A History of Violence en passant par Take Shelter), tout en traçant sa propre trajectoire, sobre et tendue. Prometteur, pour le moins.
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Deux acteurs au sommet pour un face à face tendu.
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Un film étrange, réalisé à l'étouffée, à la fois asphyxiant et tragique.
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Olivier Sherman réalise un alliage réussi dans le couple du sauveur et du sauvé sans tomber dans le misérabilisme ou la victimisation.
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Sur un sujet rebattu, « Oliver Sherman » réussit à éviter à peu près tous les pièges, à commencer par celui du mélodrame. Alors qu’on sent monter la tension, il la désamorce systématiquement, tout en décrivant avec une grande justesse psychologique les ravages de la guerre sur un esprit fragile. Il convient de saluer ici la qualité de l’interprétation, notamment celle du prometteur Garret Dillahunt qui incarne le rôle-titre, et une constante retenue qui donne envie de découvrir les prochains films de ce jeune réalisateur canadien, celui-ci nous parvenant avec deux ans de retard.
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Ça ne se sent pas, ça ne se voit pas, mais c’est un film canadien. Pourtant, ce n’est pas du Canada Dry, un ersatz de mélo hollywoodien, c’est un drame simple, constamment sur le fil du rasoir entre trauma et horreur.
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Une tête traversée d’une épaisse cicatrice, vue de dos, tandis qu’un arrière-plan flou laisse deviner un paysage défilant derrière les vitres d’un bus. L’histoire d’Oliver Sherman semble être d’abord celle du personnage-titre : ce sont sa tête blessée et son air légèrement hébété qui nous conduisent dans la maison de Franklin, vétéran comme Sherman d’une guerre non-identifiée. Dans ce premier plan réside déjà tout le paradoxe du film de Ryan Redford, qui suit un personnage enfermé dans un traumatisme, tout en le considérant comme une créature difforme.
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Avec ce premier film, Ryan Redford signe un drame intimiste d'une belle sobriété, servi par d'excellents acteurs.
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(...) le film estampillé Sundance n'évite pas une certaine frustration, partiellement due à la source d'inspiration. En revanche, il doit beaucoup à ses comédiens, tous formidables.
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Sur un sujet rebattu, "Oliver Sherman" réussit à éviter à peu près tous les pièges, à commencer par celui du mélodrame.
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Un film besogneux, au déroulé bien trop prévisible pour passionner ou émouvoir.
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Si le propos et les acteurs ( Garret Dillahunt et Donal Logue, pas assez présents au cinéma) sont la véritable force du film de Ryan Reynolds, celui-ci souffre d’une trop grande retenue, d’un manque d’emportement. Le propos pâtit de sa trop grande concentration sur lui-même, rien n’est hors-sujet c’est vrai, rien n’est décentré, mais également rien n’explose, rien n’anime. En définitive Oliver Sherman manque de cette passion qui aurait fait de lui un grand film, c’est sûr.