Pauline détective

Dès l’ouverture, le film de Marc Fitoussi donne le ton : rythme vif et gaillard, dialogues vitaminés, photo imitation Technicolor et casting pétillant. Coloré et ludique, ce feel-good movie puise son inspiration dans les romans policiers de la Bibliothèque verte façon Caroline Quine et Enid Blyton (cités explicitement à l’écran), ainsi que dans les tabloïds sanglants (Sandrine Kiberlain, parfaite, invente des unes racoleuses à la Angelo Di Marco chaque fois que son imagination la titille). Ce côté superficiel assumé et ces références transparentes ralentissent parfois le rythme du film, mais ils lui donnent aussi une cohérence et un charme certains. Comme lors d’une murder party ou d’une séance de Cluedo, on passe un très bon moment si l’on est prêt à jouer le jeu.

(...) une comédie pop qui enchante.

Une très sympathique comédie policière au ton décalé, portée par une Sandrine Kiberlain pétillante, au charme irradiant.

Inspiré par les actrices de l'âge d'or hollywoodien, l'univers de Jacques Demy et les romans de la Bibliothèque rose, Marc Fitoussi livre une comédie policière stylisée et enlevée.

Après La vie d’artiste et surtout Copacabana, Marc Fitoussi dirige Sandrine Kiberlain et Audrey Lamy dans une comédie policère cocasse.

Après La Vie d’artiste, Fitoussi livre, entre romance et Cluedo, une comédie au rythme virevoltant dont l’intrigue policière n’est qu’un joli prétexte. Drôle et glamour, Sandrine Kiberlain irradie en limier d’opérette et forme avec Audrey Lamy, bougonne à souhait, le duo savoureux de ce pur divertissement.

Glamourissime, intarissable, bref, impayable, Sandrine Kiberlain ressuscite les belles enquiquineuses de l’âge d’or de Hollywood non sans mettre sa propre patte. Devant la caméra de Marc Fitoussi (« la Vie d’artiste », « Copacabana »), vraiment inspiré et qui renoue avec l’ambiance surannée des comédies légères d’autrefois, elle irradie.

(...) ce film n'a d'autre prétention que de divertir et y parvient fort bien.

(...) contrairement à la majorité des comédies françaises, bâclées et impersonnelles, celle-ci brille par une science du détail réjouissante.

Avec son côté kitsch et désuet, lorgnant du côté d'OSS 117, Pauline Déctective a le mérite de ne pas se prendre au sérieux. Un divertissement aussi léger que rigolo, avec un duo d'actrices très convaincant.

Du charme, de l'humour et beaucoup de soleil... Pauline Détective est une bulle pleine de légèreté qui fait du bien en ce début d'automne.

Après Copacabana, Marc Fitoussi a visiblement potassé sa Bibliothèque verte (et la rose aussi) pour proposer ce clin d'oeil aux aventures de Fantômette. Une jolie tentative mêlant "rom' com'" et enquête façon Cluedo, où la malice de Sandrine Kiberlain et le peps apporté à un décorum pop peinent pourtant à apporter plus de couleur à un scénario trop sage.

Les spectateurs rompus aux charmes surannés du thriller à l'italienne tiqueront. Les autres n'auront d'yeux que pour Sandrine Kiberlain en Rouletabille solaire et étourdie.

Ludique et carton-pâte, cette comédie de Marc Fitoussi pourrait au premier abord s'appeler "Les Bronzés font du Cluedo". Elle distille néanmoins assez de charme et de légèreté, pour laisser un souvenir agréable.

C'est certes délicieux, mais ça s'oublie aussi vite que ça se consomme.

Le film aurait pu tout aussi s’appeler Martine détective tant les enjeux de cette histoire et sa mise en situation ne volent pas plus haut qu’un des épisodes illustrés de la célèbre héroïne désuète de notre enfance.

"Pauline détective", une comédie policière qui vaut uniquement par la présence de Sandrine Kiberlain.

Difficile de se laisser atteindre par la légèreté que nous fait miroiter le scénariste-réalisateur et qu'on sait d'emblée toute fabriquée, contrefaite.

Après Copabana, le réalisateur Marc Fitoussi s'attaque à une comédie policière débridée façon Pascal Thomas (Associés contre le crime). Il fait de son héroïne une sorte de Fantômette survoltée, mâtinée de Miss Marple. Las, le scénario paresseux qui voudrait lorgner vers le Cluedo, et la mise en scène lourdaude empêchent l'intrigue de décoller. Les décors sont certes fastueux, les couleurs de l'Italie gaies et chamarrées, sans compter les maillots de bain multicolores. Mais le film s'endort au soleil de la Riviera italienne. Dieu qu'on est loin de L'Homme de Rio ou d'OSS 117!