Titre original Petites danseuses
Date de sortie 25 août 2021
Durée 90 mn
Réalisé par Anne-Claire Dolivet
Scénariste(s) Anne-Claire Dolivet, Mathias Théry
Distributeur KMBO
Année de production 2020
Pays de production France
Genre Film documentaire
Couleur Couleur

Synopsis

À quoi ressemble la vie de petites filles qui rêvent de devenir danseuses étoiles à l'Opéra de Paris ? Elles ont entre 6 et 10 ans. A la maison, à l’école ou dans la rue, elles vivent avec passion la danse au quotidien. Mais comment grandir dans un monde de travail intensif, d'exigence et de compétitions quand on est si petite ?

Toutes les séances de Petites Danseuses

Critiques de Petites Danseuses

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Monteuse de formation puis réalisatrice de sujets pour la télévision, Anne- Claire Dolivet signe ici son premier long métrage, un documentaire consacré à des fillettes qui rêvent de tutus, de pointes et d’Opéra de Paris. Avant d’y arriver (pas aux tutus et aux pointes mais à l’Opéra Garnier), Ida, Olympe, Marie et les autres devront en passer par des cours privés donnés par l’intraitable Muriel, véritable « star » du documentaire. Revêche, autoritaire, vacharde, cette prof paraît tout droit sortie d’une comédie de Claude Zidi. « Souris bien, surtout si tu fais des erreurs », dit- elle à l’une de ses élèves qui prépare un concours. Muriel n’amuse pas le terrain tout en maniant un humour forcé. Les enfants, comme leurs parents, en ont même un peu peur. Pourquoi confier sa progéniture à un tel dragon ? Parce que Muriel a des résultats : certaines de ses élèves réussissent, les preuves sont là. Alors, on fait profil bas. D’autant, qu’en grattant un peu, on s’aperçoit qu’elle a du cœur Muriel. A Ida, qui vient de se froisser un muscle, compromettant ses chances à un concours, elle fait un câlin, les yeux embués de larmes, et lui promet de ménager son corps lors des cours suivants. Ida guérira-t-elle à temps ? C’est l’enjeu de la dernière partie de ce film tantôt bouleversant tantôt édifiant qui tend aux parents et aux spectateurs un miroir un peu déformant où une certaine gêne devant la souffrance des enfants le dispute à l’envie de voir leurs efforts récompensés.