Prom Night, Le Bal De L'Horreur

Faisons simple : inutile de se déplacer ou de perdre son temps avec Prom Night, petit slasher mou et plat, sans idées ni ambition, que du vide.La saison 2008 du film d'horreur estival déçoit. Le revival amorcé il y a quelques années semble retomber, on va peut-être enfin pouvoir passer à autre chose. En attendant débarque ce Prom Night, simili remake d'une série B de 1980 avec Jamie Lee Curtis. Sur l'affiche un très trompeur "n°1 au box office US" tente lamentablement d'appâter d'éventuels pigeons. Qu'on ne s'y trompe pas, n°1 Prom Night ne l'a pas été très longtemps et pour cause. Cette production Neil Moritz (Fast and Furious, Torque, xXx, entre autres) est un méchant nanar. Rien à sauver dans cette histoire d'une blonde moche et insipide poursuivie par un stalker débile revenu traqué l'objet de ses fantasmes trois ans après avoir massacré sa famille. Situé dans un seul lieu, un hôtel où se déroule le bal de promo de la belle et ses potes, le film se résume à un laborieux va et vient entre la salle de danse où nos amis papotent, et les chambres où il se font massacrer poliment les uns après les autres. On monte, on descend, le stalker fait son boulot, zéro suspens, chaque plan ou situation est prévisible ou a été vu mille fois.Bref ça s'enchaîne, c'est rapide et mou, il ne se passe rien. Le scénario ose parfois un étrange et digressif réalisme sociologique et sentimental creusant l'univers high school : les couples se séparent, s'engueulent, se font des mamours dans l'angoisse de se quitter pour l'université, mais ce n'est que bouche trou entre deux meurtres. Idem, la vaine tentative d'exploiter les traumatismes de blondie pour faire semblant d'annoncer une dimension psychologique, ne sert que de paravent au vide abyssale du film. Mortel.Prom Night - Le Bal de l'horreurDe Nelson McCormickAvec Brittany Snow, Johnathon Schaech, Jessica StroupSortie en salles le 30 juillet 2008Illus. © Screen Gems Inc. - Exprimez-vous sur le forum cinéma