Starbuck

Des prix dans certains festivals, un joli succès dans son pays d’origine, un remake US avec Vince Vaughn dans les tuyaux... Starbuck arrive chez nous précédé d’une réputation de petit phénomène à surveiller et, surtout, armé d’un pitch aussi insolite qu’imparable. Que se passe-t-il lorsqu’un grand enfant apprend qu’il a plus de 500 rejetons ? Ken Scott a choisi de répondre à cette question par une comédie totalement dénuée de cynisme où règnent les bons sentiments et une volonté de brosser le grand public dans le sens du poil, jusqu’au final, conçu pour déclencher des olas dans les salles. La défi nition même d’une oeuvre « généreuse », désarmante à défaut d’être mordante, à laquelle il est difficile de reprocher son envie d’en donner toujours un peu trop. Même s’il lui arrive de le faire avec maladresse, Starbuck est un film qui vous veut du bien.

Ken Scott signe avec "Starbuck" un petit bonheur cinématographique au charme ravageur, entre rire et larmes, que porte avec élan Patrick Huard, son héros super-fertile.

une belle surprise à ne surtout pas rater.

De temps à autre nous vient de nos frères de langue québecois des pépites aussi savoureusement décalées que drôlement bien vues. Starbuck est en plus un sacré bon film.

Avec ce regard bienveillant sur la paternité et le fait de devenir enfin adulte, "Starbuck" avance solidement grâce à une bonne dose d'humour, une idée en béton, un scénario malin, des dialogues irrésistibles et une bande d'acteurs attachants.

Starbuck est la comédie de l'été ! Riche de situations et de dialogues irrésistibles, incarné par un Patrick Huard à découvrir, ce film canadien explore le thème de la paternité avec une bouleversante intelligence du coeur. Aussi efficace et drôle qu'Intouchables, cette comédie paternelle mérite d'inséminer le box-office.

Attention, film phénomène ! Non content d'avoir triomphé au Québec, Starbuck, la comédie signée Ken Scott (une figure de la nouvelle scène comique au Canada) rencontre un important succès partout dans le monde, au point que Steven Spielberg en a acquis les droits pour un remake américain que réalisera prochainement Ken Scott lui-même. Une consécration méritée pour le cinéaste qui, dans ce film décapant, honore tout à la fois la "pure" comédie (scénario inventif, dialogues efficaces, rythme impeccable) et signe un précipité stimulant sur la paternité et ses troubles. Un des films les plus étonnants du moment.

Petit bijou d'humour tendre aux dialogues québécois délectables.

En confrontant un sujet polémique sur l'éthique médicale à un personnage de comédie burlesque, Ken Scott réussit son coup. Le rire permet d'aborder sans démagogie une question sensible et complexe dont la société occidentale ne peut faire l'économie aujourd'hui.

Mise en place savoureuse pour une comédie caustique, jamais cynique et souvent mélancolique, sur les affres de la paternité chez un adulte de 42 ans n'ayant jamais fait le deuil de l'insouciance de son adolescence. Sans cesse menacée - sans y tomber - par les facilités du prévisible, l'écriture ménage de belles trouvailles (désopilants rôles secondaires) et virgules décalées sur lesquelles les comédiens, formidables, rebondissent avec jubilation.

En soi, l'idée est déjà irrésistible. Le vrai cadeau, c'est qu'elle tient sa promesse de fantaisie tout au long de ce conte familial comique et tendre.

Régulièrement, la Belle Province nous envoie des nouvelles sous la forme d’une belle surprise. Avec Starbuck, mix réjouissant d’humour et d’émotion, nous voilà gâtés. Grâce à l’excellent Patrick Huard, star à domicile, dont il convient de faire la connaissance. Spielberg a tellement aimé qu’il en produit le remake US.

Remarqué et primé dans différents festivals, Starbuck est un agréable feel good movie en provenance du Québec. Fous rires et émotions garantis grâce à l’énergie déployée par l’étonnant Patrick Huard...

Vrai succès au Canada, cette comédie tantôt pesante, tantôt touchante, pose la question de la paternité assumée.

Une comédie québecoise sur la paternité teinté d'humour potache, qui dégouline de bons sentiments.

Le point de départ du film est original et le parti qu’en tire Ken Scott force l’admiration par son inventivité et sa cohérence. Patrick Huard campe avec la nonchalance requise cet antihéros tiraillé entre une famille de bouchers polonais qui l’étouffe, une compagne flic enceinte et une dette contractée auprès de trafiquants de drogue.

Ce feel good movie québécois néglige malheureusement assez vite son propre potentiel et s'interdit aussi bien d'aller vers la satire que vers l'exploration des paradoxes sentimentaux motivant ses divers protagonistes.

Comme les pluies acides, le sentimentalisme californien ne connaît pas les frontières et "Starbuck", entamé comme une comédie corrosive, finit dans des larmoiements d'autant plus écoeurants qu'ils baignent un machisme à toute épreuve.

Chaque démonstration de tolérance et de grandeur d'âme que le film enquille plan après plan libère toujours un sale arrière-goût moralisateur.