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M. Night Shyamalan était un homme à terre. Un cinéaste en perdition, lessivé par les critiques assassines, les échecs commerciaux et les navets. Le voir revenir aux affaires sous pavillon Blumhouse (la boîte de production de Jason Blum, le pape de l’horreur sous vide) avait de quoi filer les jetons. Miracle : le très fauché "The Visit" restera dans l’histoire comme le moment où on a repris foi en lui. Loin d’être le cache-misère redouté, le principe du found footage (le film se présente comme un docu tourné par les deux jeunes sur leurs retrouvailles avec leurs aïeux) lui sert de miroir tendu à son art. Comme un mea-culpa, une autocritique, où l’ex-enfant prodige se demanderait comment poursuivre son chemin une fois délesté de ses effets de signature. Le roi est nu ? Oui et, bizarrement, ça le fait marrer. "The Visit" est innervé par un sens de l’humour tordu, stressant, celui d’un homme qui n’a plus rien à perdre et jette ses dernières forces dans la bagarre. Mouflets têtes à claques, parties de Yahtzee qui dégénèrent, croquemitaines incontinents... voici un document vibrant sur l’enfer du troisième âge. Tordant, joliment mélo, vraiment flippant. Et maintenant que la récré est finie, ne reste plus à espérer que Shy tourne à nouveau un vrai grand film.
Toutes les critiques de The Visit
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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(...) M. Night Shyamalan n’a rien perdu de son savoir-faire pour les apparitions fugaces et les images dérangeantes. Au point de réussir ce film choc qui fait qu’on n’avait pas eu aussi froid dans le dos depuis longtemps.
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Dynamitant les conventions bêtasses du found footage afin de donner à réfléchir sur le pouvoir des images, The Visit, conte merveilleux où l'on rit, où l'on a peur, où l'on est ému, appartient totalement au réalisateur d'Incassable, en pleine renaissance artistique.
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Dynamitant les conventions bêtasses du found footage afin de donner à réfléchir sur le pouvoir des images, "The Visit", conte merveilleux où l'on rit, où l'on a peur, où l'on est ému, appartient totalement au réalisateur d'Incassable, en pleine renaissance artistique.
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Ce joli retour en forme, assez humble et discret, s’avère presque anecdotique comparé à ce que Shyamalan fait de The Visit : un commentaire acerbe sur un cinéma contemporain contaminé par l’esthétique de la télé-réalité et les poncifs du found footage.
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Ce joli retour en forme, assez humble et discret, s’avère presque anecdotique comparé à ce que Shyamalan fait de "The Visit" : un commentaire acerbe sur un cinéma contemporain contaminé par l’esthétique de la télé-réalité et les poncifs du found footage.
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(...) M. Night Shyamalan n’a rien perdu de son savoir-faire pour les apparitions fugaces et les images dérangeantes. Au point de réussir ce film choc qui fait qu’on n’avait pas eu aussi froid dans le dos depuis longtemps.
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M.Night Shyamalan, le réalisateur, a l'oeil et la manière, naturelle et sympa, de travailler avec les acteurs. Et il est doué pour vous taper sur les nerfs gentiment.
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The Visit ne joue pas dans la même catégorie que Le Sixième Sens, mais Shyamalan met fin à une longue période sèche avec ce film. Je ne spoile pas, si ce n'est pour dire que les sensations fortes bas de gamme peuvent malgré tout être l'éclate totale.
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Entre film d’horreur, d’épouvante et thriller angoissant, The Visit propose une ambiance étouffante.
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Les changements de ton de Shyamalan sont impressionnants - il arrive à vous faire rire avec le comportement bizarre des grands-parents, uniquement pour plonger dans l'horreur quand vous vous y attendez le moins.
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Entre film d’horreur, d’épouvante et thriller angoissant, "The Visit" propose une ambiance étouffante.
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Dunagan et McRobbie s'éclatent avec leur rôle respectif, alternant entre les bizarreries de tous les jours des grands-parents et un comportement qui aurait sa place dans l'Hôtel Overlook (l'hôtel du film Shining ndlr). Le jeune duo forme, dans l'ensemble, une paire charmante de narrateurs.
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Le film réussit ce pari d'être à la fois flippant et drôle, sans jamais basculer dans la parodie. On regrette juste la fin, un peu larmoyante et superflue. Sinon, il s'agit bien pour M. Night Shyamalan d'un vrai regain d'énergie.
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Un film d'horreur banal, façon faux documentaire, qui marche vraiment comme un sort démoniaque.
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Le film réussit ce pari d'être à la fois flippant et drôle, sans jamais basculer dans la parodie. On regrette juste la fin, un peu larmoyante et superflue. Sinon, il s'agit bien pour M. Night Shyamalan d'un vrai regain d'énergie.
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Le concept des enfants en péril a toujours fait trembler et Shyamalan place les siens dans des situations réellement flippantes, renforcées par des bruitages et angles de caméra parfaits. Et sans se prendre au sérieux.
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Il y a un plaisir évident à regarder un couple d'acteurs vétérans devenir bizarre avec deux nouveaux venus. "The Visit" en mérite bien une, de visite.
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Le concept des enfants en péril a toujours fait trembler et Shyamalan place les siens dans des situations réellement flippantes, renforcées par des bruitages et angles de caméra parfaits. Et sans se prendre au sérieux.
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M.Night Shyamalan, le réalisateur, a l'oeil et la manière, naturelle et sympa, de travailler avec les acteurs. Et il est doué pour vous taper sur les nerfs gentiment.
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"The Visit" ne joue pas dans la même catégorie que "Le Sixième Sens", mais Shyamalan met fin à une longue période sèche avec ce film. Je ne spoile pas, si ce n'est pour dire que les sensations fortes bas de gamme peuvent malgré tout être l'éclate totale.
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Shyamalan livre son film le plus drôle, grinçant et chahuteur. La voie du salut après quelques années de crise.
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Les changements de ton de Shyamalan sont impressionnants - il arrive à vous faire rire avec le comportement bizarre des grands-parents, uniquement pour plonger dans l'horreur quand vous vous y attendez le moins.
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Shyamalan livre son film le plus drôle, grinçant et chahuteur. La voie du salut après quelques années de crise.
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Si "The Visit" peut néanmoins être tenu pour une réussite, c’est dans la façon dont le film fonde son régime de peur sur une réalité humainement banale.
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Dunagan et McRobbie s'éclatent avec leur rôle respectif, alternant entre les bizarreries de tous les jours des grands-parents et un comportement qui aurait sa place dans l'Hôtel Overlook (l'hôtel du film Shining ndlr). Le jeune duo forme, dans l'ensemble, une paire charmante de narrateurs.
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Si "The Visit" peut néanmoins être tenu pour une réussite, c’est dans la façon dont le film fonde son régime de peur sur une réalité humainement banale.
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Le résultat est des plus réussis car le réalisateur possède un don remarquable pour faire naître la peur à partir de détails du quotidien. Le spectateur ne regardera plus son four de la même façon après la projection.
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Le résultat est des plus réussis car le réalisateur possède un don remarquable pour faire naître la peur à partir de détails du quotidien. Le spectateur ne regardera plus son four de la même façon après la projection.
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Un film d'horreur banal, façon faux documentaire, qui marche vraiment comme un sort démoniaque.
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(...) le film est de bout en bout source de terreur et de sidération (s’il y a un genre où la sidération fait valeur d’argument critique, c’est bien l’horreur) mais ne parvient pas complètement, pour la première fois chez Shyamalan, à émouvoir.
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Il y a un plaisir évident à regarder un couple d'acteurs vétérans devenir bizarre avec deux nouveaux venus. The Visit en mérite bien une, de visite.
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(...) le film est de bout en bout source de terreur et de sidération (s’il y a un genre où la sidération fait valeur d’argument critique, c’est bien l’horreur) mais ne parvient pas complètement, pour la première fois chez Shyamalan, à émouvoir
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Tout comme dans "Signes" et "Le Village', les films mi-intéressants, mi-bancals de Shyamalan, les promesses du réalisateur sont plus importantes que ce qu'il peut offrir.
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C'est effrayant, bien sûr, mais pas vraiment plaisant (...).
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La chose est assez plaisante, bien que l'horreur y soit trop fade à mon goût - c'est un peu "Evil Dead" version Bibliothèque rose.
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La chose est assez plaisante, bien que l'horreur y soit trop fade à mon goût - c'est un peu "Evil Dead" version Bibliothèque rose.
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Exercice plaisant.
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Tout comme dans Signes et Le Village, les films mi-intéressants, mi-bancals de Shyamalan, les promesses du réalisateur sont plus importantes que ce qu'il peut offrir.
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Exercice plaisant.
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C'est effrayant, bien sûr, mais pas vraiment plaisant (...)
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Voilà un film dans lequel les personnes âgées sont effrayantes parce qu'elles sont séniles, incontinentes et gnangnans et font des choses déconcertantes. Et elles sont, vous savez, si vieilles et ridées.
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Hélas, c'est un mélange d'horreur et de comédie noire désagréable, idiot et à moitié effrayant seulement. Il ne marque d'ailleurs que quelques points dans les deux catégories.
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Voilà un film dans lequel les personnes âgées sont effrayantes parce qu'elles sont séniles, incontinentes et gnangnans et font des choses déconcertantes. Et elles sont, vous savez, si vieilles et ridées.
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Hélas, c'est un mélange d'horreur et de comédie noire désagréable, idiot et à moitié effrayant seulement. Il ne marque d'ailleurs que quelques points dans les deux catégories.
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Plus opportuniste que malin, le dernier Shayamalan recycle les idées des autres, brasse le même air vicié, quand son habillage de docu-amateur ne fait que renforcer les petits calculs de producteurs avisés pour l’emporter dans la facilité.
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Plus opportuniste que malin, le dernier Shayamalan recycle les idées des autres, brasse le même air vicié, quand son habillage de docu-amateur ne fait que renforcer les petits calculs de producteurs avisés pour l’emporter dans la facilité.
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On s’ennuie ferme dans cette visite qui promettait d’être bien flippante dans la demeure de grands-parents visiblement pas très nets (à ce titre, le final est d’une paresse visuelle sans nom).
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On s’ennuie ferme dans cette visite qui promettait d’être bien flippante dans la demeure de grands-parents visiblement pas très nets (à ce titre, le final est d’une paresse visuelle sans nom).
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Le propos de Shyamalan est peut-être de s'amuser avec le genre mais la sensation qui domine est l'ennui.
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Le propos de Shyamalan est peut-être de s'amuser avec le genre mais la sensation qui domine est l'ennui.