Toutes les critiques de Tirez la Langue, Mademoiselle

Les critiques de Première

  1. Première
    par Stephanie Lamome

    Quatre ans après La Famille Wolberg, Axelle Ropert s’attaque à la comédie romantique de quartier. Celui du 13e arrondissement de Paris, avec ses tours anonymes et moches, ses restos chinois à néons rouges et verts et ses bo bun à toute heure. Circonscrit à quelques rues, le film, dénué de tout cynisme, parle de personnages généreux au sens le plus noble du terme, convoquant des valeurs désuètes comme l’altruisme, la tendresse et le courage, sans être gentillet pour autant. La réalisatrice assume totalement ce côté légèrement démodé mais craint en revanche parfois les scènes à faire, qu’elle a tendance à désamorcer (la déclaration d’amour expédiée à l’hôpital) ou à surécrire (la séquence où le personnage de Louise Bourgoin se change à l’arrière d’un bar avec le bon geste, le bon cadre, la bonne musique, tout ça finissant par se paraphraser et se figer). Un peu plus de spontanéité n’aurait pas nui.

Les critiques de la Presse

  1. StudioCiné Live
    par Xavier Leherpeur

    Axelle Ropert revisite le triangle amoureux avec sensibilité et élégance.

  2. Télérama
    par Jacques Morice

    Une fable sentimentale, aussi gracieuse que grave, autour de la fraternité et de l'amour, des hasards heureux et malheureux de la vie.

  3. Version Femina
    par Anne Michelet

    Laurent Stocker (Ensemble, c’est tout) et Cédric Kahn – qu’on connaissait surtout comme réalisateur – sont formidablement évidents en frangins praticiens. Et Louise Bourgoin
    apparaît comme on ne l’a jamais vue : belle, comme toujours, mais aussi désabusée et mélancolique, simple et touchante. Souvent vêtue de rouge, elle est le cœur battant de ce film d’amour différent et emballant.

  4. Les Cahiers du cinéma
    par Sophia Collet

    Il y a du merveilleux dans ces éclats, une forme de cinéma populaire qui se cherche, travaillé par le romanesque si singulier et franc de Truffaut.

  5. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Louise Bourgoin est fragile et juste dans ce film dont l’écriture au cordeau est mise en valeur par une mise en scène élégante.

  6. Transfuge
    par Louis Seguin

    La cinéaste signe ici une chronique de quartier et une étude de caractères, sans jamais sacrifier l'émotion au didactisme.

  7. Critikat.com
    par Louis Blanchot

    Dans un pays de cinéma coutumier des engueulades et des portes qui claquent, c’est peu dire que le ton feutré et poli de Ropert – qui, chose insensée ! fait l’économie de toute humiliation – apparaît comme une vraie délivrance. Que si mauvais quand il braille, il puisse être si beau quand il chuchote, c’est là l’éternelle bonne surprise du cinéma d’auteur français.

  8. Le Figaro
    par Eric Neuhoff

    Axelle Ropert vient de signer un film drôle, Tirez la langue, mademoiselle. Elle y brode une belle variation sur les sentiments fragiles. Une réussite.

  9. Les Fiches du cinéma
    par Cloé Rolland

    "Ilo Ilo" compose un subtil quatuor, dont les notes, simples mais justes, forment une mélodie d'une grande douceur, appuyant rien de moins qu'une belle humanité.

  10. Transfuge
    par Frédéric Mercier

    Film certes pessimiste, tout en emboîtements étouffants, "Ilo Ilo" dépasse la simple dénonciation des pesanteurs économiques d'un pays lancé dans la course à la concurrence. Malgré des registres très dissemblables, ici tout est d'abord poursuite d'harmonie.

  11. Metro
    par Marilyne Letertre

    Contrebalançant son romantisme et son verbe très soutenu par une certaine cruauté, un décor sans éclats et de jolies notes d’humour, ce second film d’Axelle Ropert n’est qu’élégance et charme.

  12. Têtu
    par Louis Maury

    Drame subtil et tenu, ce film d’Axelle Ropert touche aussi sans jouer sur l’artillerie lourde de l’émotion. Et tape juste. L’interprétation est excellente. Louise Bourgoin toute en retenue, épate dans un rôle de séductrice farouche. Laurent Stocker, et surtout l’excellent Cédric Kahn, sont parfaits en taiseux soudain foudroyés par l’amour.

  13. Le JDD
    par Jacques Mandelbaum

    une comédie mélancolique d'une grâce exceptionnelle.

  14. Nouvel Obs
    par Sophie Grassin

    Gémellité et solitude, noblesse et sacrifice accompagnent cette déambulation d’une sourde gravité qu’un trio d’acteurs d’une dignité parfaite achève de ciseler.

  15. Toutlecine.com
    par Laure Croiset

    De ce curieux mélange, naît un curieux long-métrage qui n'est pas sans nous charmer, mais nous met dans la position délicate d'un spectateur pris dans un entre-deux. D'autant que le long-métrage est façonné de thématiques assez riches, dont le milieu médical, l'alcoolisme ou encore le courage qui peinent à trouver leur équilibre dans ce vaste cocktail à la saveur aigre-douce. Mais au final, c'est tout de même la séduction qui l'emporte.

  16. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Comme une petite fille jouant à cloche-pied, Axelle Ropert filme le quotidien, même grave, sur un ton léger. Du coup, cette comédie dramatique paraît bancale, tout comme le tandem incarné par Cédric Kahn, crédible et Laurent Stocker, qui l'est moins.

  17. Elle
    par Emilie Rivencq

    Alors ouvrez les yeux, mesdemoiselles ! Ce triangle amoureux de quartier vaut bien qu’on se perde avec lui dans quelques ruelles.

  18. Télé loisirs
    par Gwénola Trouillard

    Le quatier chinois de Paris sert d'écrin à ce triangle amoureux tout en retenue. Trop sans doute : malgré une histoire romanesque et des comédiens sensibles, l'émotion n'est pas toujours au rendez-vous.

  19. Les Fiches du cinéma
    par Gaël Reyre

    Malgré un scénario un peu fragile, ce deuxième film d'Axelle Ropert séduit par sa délicatesse et la qualité de son interprétation.

  20. Les Inrocks
    par Serge Kaganski

    Louise Bourgoin très émouvante dans un film fait de légers décalages, de subtiles ellipses et de pointillés.

  21. La Croix
    par Arnaud Schwartz

    un film sensible et grave, hélas desservi par son rythme et ses dialogues.

  22. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    Une comédie d'Axelle Ropert tout en délicatesse.

  23. Gala
    par Carlos Gomez

    L'attrait du film, malgré quelques longueurs, réside dans les rapports entre les personnages.

  24. A voir à lire
    par Virgile Dumez

    Miné par une réalisation assez terne, ce classique drame en milieu médical laisse de marbre malgré un très bon trio d’acteurs.

  25. Ecran Large
    par Sandy Gillet

    L’archétype même du film français symbolisant un système non plus en crise mais en perdition.

  26. L'Express
    par Christophe Carrière

    Voilà le cas typique du film d'auteur français qui pense mais qui ne réfléchit pas. Qui croit dire des choses mais qui brasse du vide. En deux mots comme en cent, qui ennuie.

  27. Positif
    par Ariane Allard

    Déception : si le charme persiste çà et là, il semble trop aléatoire et un rien forcé.

  28. Les Cahiers du cinéma
    par Ariel Schweitzer

    Si l’intrigue semble quelque peu convenue, parfois trop pittoresque, l’intérêt du film réside dans la description, plus crue, des rapports de classes.