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Six ans après Long Way Home, Peter Sollett orchestre la rencontre entre Nick, musicien au cœur brisé, et Norah, fille décalée d’un grand producteur de rock, au cours d’une nuit rythmée par la quête d’un concert secret de leur groupe favori. Une virée aussi charmante qu’anodine dans le New York noctambule, mixant romantisme pop et concessions un peu forcées à la comédie trash.
Toutes les critiques de Une nuit à New York
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une nuit à New York se nourrit de toutes les comédies romantiques, de tous les récits d'apprentissage amoureux qui l'ont précédé, mais il s'en distingue par un refus du tape-à-l'œil, de l'effet comique appuyé. Le ton ici est étrangement détaché, nonchalant, quasi somnambulique au fur et à mesure qu'avance la nuit - un after hours joyeux et ouaté.
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Sous le vernis du produit hollywoodien, Peter Sollet distille un esprit bricolé attachant qui rappelle celui de Gondry dans Soyez sympa, rembobinez, et se manifeste tant dans le goût de Nick pour les cassettes customisées, que dans sa vieille voiture jaune cabossée. Avec lui, il fait voler en éclats, mais en douceur, tous les clichés du genre, opposant au modèle dominant et aseptisé une généreuse alternative, vibrante d'amour de la musique et du cinéma.