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Vertige tente le grand écart entre Cliffhanger de Renny Harlin et La colline a des yeux d’Alexandre Aja. Impossible
de ne pas penser également à The Descent : là où le film de Neil Marshall utilisait la claustrophobie inhérente à la spéléo pour créer le malaise, Ferry dégoupille la tension à travers des séquences exploitant assez brillamment la peur du vide. La première moitié de Vertige tient essentiellement là-dessus, plongeant ses personnages dans des situations extrêmes qui révèlent les traumas d’un groupe aux soudures fragiles. Dès qu’il délaisse l’aspect humain pour sauter à pieds joints dans le survival gore (la montagne a des yeux ?), Ferry rentre malheureusement dans un rang qui a vu d’autres faire nettement mieux avant lui. Une chute de tension regrettable qui n’efface pas pour autant les promesses d’une première partie réussie. On se revoit pour le prochain ?
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Entre une caractérisation primaire des personnages, une psychologie à la truelle et une succession de scènes-chocs déjà vues ailleurs, Vertige ne propose rien de véritablement neuf.
Reste une évidente photogénie de la montagne et quelques exploits physiques, réellement accomplis par les comédiens dans la première partie du film.