Very Bad Trip 2-
Suite de la comédie-surprise de 2009, Very Bad Trip 2 transpose la même formule dans la chaleur de Bangkok. Mais, à court d'idées et de propos, le film vire à la mauvaise farce.
Toutes les critiques de Very Bad Trip 2
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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par Emilie Lefort
Le WolfPack est de retour ! Après un an d’attente notre patience est enfin récompensée. Si on pouvait craindre le pire de cette suite, on est rapidement rassuré par des acteurs toujours au top, une série de gags au poil et des clins d’œil au premier film savoureux. Seul petit regret : Todd Philips aurait pu aller encore plus loin et prendre plus de risques. A croire qu’il se réserve pour le troisième volet. En attendant de voir ce que ce trio de bras cassés (Ed Helms, Bradley Cooper et Zach Galifianakis) nous réserve, on serait maso de se priver d’un plaisir simple comme Very Bad Trip 2.
La surprise en moins, le résultat est toujours aussi drôle (…) Ces deux comédies menées tambour battant ont une saveur de lendemain de soirée très arrosée à laquelle il nous est facile de nous identifier. Une aspirine, SVP!
On prend les mêmes et on recommence, la surprise en moins… jusqu’aux photos du générique de fin, qui laissent imaginer à quel point on aurait pu/dû s’amuser.
Ce qui arrachait des rires dans le premier volet apparaît ici nettement plus poussif
Very Bad Trip 2 pâtit d’une cruelle absence d’idée, autre que celle de transposer la même trame à l’autre bout du monde, en Asie.
La suite des aventures des trois fêtards. Ils remettent ça à Bangkok, cette fois, pour le mariage d'un de leurs amis. Comme une impression de déjà-vu.
Ce deuxième épisode n'est qu'une succession de situations potaches qui tentent tant bien que mal d'assurer le niveau sans y parvenir. Tout est dans l'excès si bien que l'effet de surprise n'existe plus.
Very bad trip 2 décuple les proportions beaufisantes du premier épisode avec une vigueur et une détermination pour le moins monstrueuses, un peu comme si ce film était la version « Incroyable Hulk » du précédent : on reconnaît les traits, la nature du concept, on devine sa trajectoire humoristique, mais en dégénérant, un de ses attributs fait dériver tout le reste.
Malheureusement tout est dans le titre, ce voyage à Bangkok est très mauvais !
