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Afin d’assister à l’enterrement de leur grand-père à Villegas, la petite ville où ils ont grandi, deux cousins, Pipa et Esteban, font le trajet en voiture depuis Buenos Aires. La vie les
ayant séparés, le voyage se transforme en un règlement de comptes entre trentenaires pas vraiment sortis de l’enfance. Peu dialogué et souvent subtil, le film joue sur une nostalgie de bon aloi : un regard échangé autour du cercueil, l’histoire d’amour entre Pipa et la soeur d’Esteban... Mais il surligne inutilement (notamment avec des paroles de chansons) la jeunesse enfuie et le temps perdu.
Toutes les critiques de Villegas
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une chronique bien vue, pas trop désabusée, sur les trentenaires urbains en mal de projets.
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Un sujet fort, une interprétation convaincante, mais un film trop lent et étiré pour séduire totalement.
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Ce premier film un peu trop sage de Gonzalo Tobal évoque cependant avec justesse le blues de ces trentenaires à la croisée des chemins.
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Un premier film attachant mais beaucoup trop sage. Trop respectueux du code de la route, suivant à la lettre un scénario qui surligne trop les situations et la caractérisation symétrique des deux personnages.
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Un road-movie minimaliste, dans la lignée du très surestimé « les Acacias », qui confirme une certaine tendance du cinéma argentin, poseuse et faussement naturaliste, à prendre beaucoup de temps pour nous dire bien peu.
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Ce premier film nous entraîne dans une balade attachante et chaleureuse.
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Difficulté à être adulte, lieux qui respirent le passé, immuabilité de la terre : grâce à une mise en scène impressionniste, la mélancolie de Villegas est contagieuse.
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Villegas détonne par rapport à ce que l’on connaît du cinéma argentin – en général plus déglingué et social – avec son relatif détachement, son contexte à la fois réaliste et détaché du marasme urbain.
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Premier long-métrage de l’Argentin Gonzalo Tobal, Villegas fut présenté en section parallèle au dernier festival de Cannes. Sobre, la mise en scène vise le minimalisme pour se concentrer sur la relation conflictuelle de deux frères que l’enterrement de leur père réunit. En dépit de cette économie, le film n’évite pas toujours les lieux communs sur le délitement des relations fraternelles.
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Villegas est avant tout un film d'acteurs. Le réalisateur a, pour ses deux interprètes, une inclination réelle. Sa manière de filmer leurs visages pour y chercher l'écho lointain de leur enfance et le trouble diffus provoqué par des retrouvailles non voulues, retient l'attention. Mais cet intérêt se délite, à mesure que le film avance. Villegas manque de cette intensité nostalgique et rêveuse qui accompagne les voyages à rebours.
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Cette capacité à suggérer en laissant flotter le sens constitue l'un des charmes de ce film.
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(...) le ruban d'asphalte qui matérialise la descente en voiture, le huit clos entre les vitres de la voiture (...) autant de poncifs que "Villegas" n'évite pas toujours.
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Un sujet universel ici traité avec une douceur appuyée, plus intéressé par les non-dits que par d'éventuels rebonds du scénario.
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(...) le ruban d'asphalte qui matérialise la descente en voiture, le huit clos entre les vitres de la voiture (...) autant de poncifs que "Villegas" n'évite pas toujours.
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C’est (très) long 1h30 sur les routes argentines quand il n’y a rien à faire !
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On survole cette histoire sans parvenir à en comprendre son objet.
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Entre ballade et tango, la pelicula de Gonzalo Tobal distille une poésie nonchalante, parfois prenante, pour faire oublier l'absence de scénario.
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D'abord attachant. Villegas se trompe de direction, emprunte le panneau de l'ennui avant de se garer sur une bretelle d'indifférence.
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En cherchant à évoquer le passé de l’Argentine, mais aussi la rupture entre monde urbain et rural, Gonzalo Tobal noie progressivement son propos principal dans des digressions ennuyeuses qui ne font que diluer un thème déjà passablement ténu. Interprété par des comédiens solides et crédibles, ce tout premier film présenté en sélection officielle au festival de Cannes est donc une déception, malgré quelques bons moments épars.