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Jouant avec les codes d'un genre vu et revu, Levine orchestre un tête-à-tête bourré de charme et d'humour.
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Levine s'amuse. Son enthousiasme est contagieux, et Warm bodies, film court et compact, d'avoir un capital sympathie explosant le plafond. Et de revendiquer son statut de petit agitateur du filon jeunesse, genre souvent inconscient de sa médiocrité. Il faut un drôle de talent pour nager à contre-courant.
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Une adaptation bon marché mais drôle et plaisante de la série « Twilight » qui a pour but de concurrencer vigoureusement les amants Bella et Edward.
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L’auteur de « 50/50 » revisite la tragédie de Shakespeare en lui adjoignant les codes des films de zombies et ceux de la comédie neurasthénique pour teen-agers mal dans leur peau. La greffe fait mieux que prendre : l’hommage à la série B horrifique est réussi (en dépit d’une résolution un rien expéditive), et l’humour, porté à des sommets d’ironie sardonique grâce à un second degré ravageur.
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Un contexte post-apocalyptique pas très pratique pour tomber amoureux, mais idéal pour la première comédie romantique zombiesque du cinéma. Un concept mortel, traité avec second degré et émotion, qui enterre définitivement les amourettes vampiriques de la saga Twilight.
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Si la sauce prend, c’est certainement du fait des humbles prétentions de Warm Bodies, qui semble assumer sans complexe son caractère tout à fait artificiel, ses ressorts comiques téléphonés mais pas périmés, sa fraîcheur plutôt ludique. Pourquoi bouder donc ? Une friandise, ça ne se refuse pas.
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Une comédie fantastique loufoque fait le pari de transformer un mort-vivant en petit ami idéal. Le résultat est décapant.
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Ce genre de film a connu une véritable expansion ces dernières années mais « Warm Bodies » n’amène pas seulement du sang neuf au genre, il fait également travailler les méninges.
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Astucieux et tordu, Warm Bodies pose les bonnes questions, y répond en douceur. S’éprendre du type qui a dévoré votre fiancé tout cru ? Oui. S’attacher à elle parce qu’on a les souvenirs et sentiments d’un autre ? Mais bien sûr.
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En voulant concilier pastiche de film d’horreur et vraie comédie romantique, « Warm Bodies : Renaissance » prenait le risque de rater les deux. Miracle, ce mariage contre nature fonctionne grâce à deux bonnes initiatives : choisir un zombie comme narrateur et en confier l’interprétation à l’excellent Nicholas Hoult (« Skins », « X-Men : le Commencement »).
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Annoncée comme une déclinaison de Twilight avec des morts-vivants, cette comédie fantastique séduisante dénonce la zombification galopante de notre société où les individus, obnubilés par leur téléphone portable et les réseaux sociaux, ne se parlent plus. Dommage que ce parti pris se délite au profit de la guimauve.
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Moins guimauve que Twilight, ce teen-movie, non révolutionnaire, affiche un humour sympa.
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Adaptée du roman (« Vivants ») d'Isaac Marion, cette variation de Roméo et Juliette sadresse au public de « Twilight », aux amateurs de comédies romantiques et de cinéma gore. Beau comme un James Dean malade, Nicholas Hoult (« X-Men. Le commencement ») a le charisme dun mauvais garçon contemporain. Malgré les petites maladresses de scénario et quelques effets spéciaux décevants, le film est un vrai divertissement.
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Après le vampire sexy, voici le zombie craquant ! Attention, cette love story macabre, avec le jeune héros de la série Skins en vedette, n'est pas faite pour les coeurs sensibles.
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Un renouveau moderne pour le genre « film de zombie ».
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« Warm bodies » cherche à nous prouver que l’amour pur peut redonner du cœur aux zombies. Une escroquerie qui fait que les avis sur le film seront mitigés.
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« Warm Bodies » sonne beaucoup mieux qu’il ne l’est en pratique.
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Une impression de déjà-vu, de films cultes revisités mais « Warm Bodies » est en réalité bien plus complet que ça.
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par Mick LaSalle
Toutes les critiques de Warm Bodies : renaissance
Les critiques de la Presse
15 minutes de plaisir sans réserve suivi de 80 minutes d’amusement par intermittence.
Une tentative naïve d'attirer les jeunes filles vers l'univers des zombies.
Une comédie romantique accommodante sur les zombies qui dompte sans équivoque la saga « Twilight ».
Il faudrait être un zombie pour ne pas aimer ce film.
Bien sûr, l’amourette entre un mort et une vivante n’est pas sans rappeler ‘Twilight’, ‘Buffy’ et autres ‘True Blood’ – surtout que l’actrice Teresa Palmer ressemble étrangement à Kristen Stewart – et l’on ne se fait aucune illusion sur la thématique très cucul du film (l’amour triomphe de la différence). Sauf qu’ici, humour pince-sans-rire et bande-son rock viennent remplacer valeurs mormones et discours sur l’abstinence : c’est tout de suite mieux.
Une romance avec plein de morceaux de zombies à l’intérieur. Un divertissement atypique que l’on réservera aux adolescents. !
Cette adaptation d'un roman d'Isaac Marion s'avère tout à fait plaisante, au point d'ailleurs de s'imposer comme l'une des plus agréables romcom de ces cinq dernières années. On pourra reprocher à l'intrigue de s'avérer un brin légère, (...) mais ce qu'il perd en force brute, "Warm Bodies" le gagne en émotion grâce à un duo de tourtereaux irrésistibles.
On s'amuse des obsessions de ces Gaston Lagaffe du sentiment, qui n'hésitent pas à enjoliver, si besoin, une réalité trop peu flatteuse. Mais faute d'écriture, l'intrigue finit par tourner en rond, et les papotages entre filles en arrivent à lasser.
Outre la figure du zombie (corps en lambeau, solitude éternelle, mélancolie totale), "Warm Bodies" exploite d'autres fantasmes adolescents : fin du monde, petite amie douce et compréhensive etc. Au cinéma, le réalisateur Jonathan Levine que l'on sait doué pour retranscrire les états d'âme d'adolescents sensibles ("Wackness"), a pour mission de remplir le cahier des charges et y parvient sans mépriser l'intelligence du spectateur. Le résultat est sans surprise mais carré et plus substantiel que les productions du même genre.
Il en résulte une romance apocalyptique édulcorée et académique qui n'émeut jamais. La mise en scène, plutôt maîtrisée, ne parvient pas à sauver un scénario qui manque de subtilité et une direction d’acteurs parfois déplorable ( Malkovich est aussi habité que dans Eragon). Warm Bodies reste cependant un film honnête, sans prétention : une comédie romantique naïve et dépouillée qui se veut hype en convocant les thèmes à la mode
Les adeptes de “The Walking Dead” peuvent circuler, il n’y a rien à voir ici.
Jonathan Levine tente le croisement entre le teen movie et le film de zombies. Une possible déclinaison indé et décalée de "Twilight", mignonne tout au plus, qui renonce hélas à excéder son pitch initial.