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La réalisatrice pose cette excellente question (ainsi que son pendant : « Would you have sex with an Israeli Jew ? ») à toutes sortes de jeunes gens, la nuit, dans les rues et les boîtes de Tel-Aviv et de Jérusalem. « Un Israélien sur cinq est un Arabe », déclare Yolande Zauberman en préambule, ajoutant qu’aucun mur ne les sépare de leurs concitoyens juifs. Hélas, ce documentaire (aux images de piètre qualité) ne va pas au-delà de son postulat et, en l’absence de réponses fouillées, laisse en suspens les enjeux qu’il soulève.
Toutes les critiques de Would you have Sex with an Arab ?
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Finement construit, ce film [est] passionnant, émouvant, et gonflé .
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En plongeant sa caméra dans le Tel-Aviv noctambule, Yolande Zauberman dresse un portrait nuancé d’une population israélienne toujours traversée par des lignes de fracture, mais de plus en plus ouverte à la tolérance.
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(...) la réussite du projet (...) est de faire passer ces témoignages qui se succèdent pour des confessions faites un peu tard, comme on pourrait se livrer parfois, après quelques verres d'arak en trop, à un inconnu.
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C'est quasi une performance artistique: effraction dans les certitudes des interlocuteurs.
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Le grand mérite de la question, simple et directe, adressée par Yolande Zauberman, est de pousser chaque interlocuteur à s'interroger sur son rapport à l'autre.
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Yolande Zauberman est de retour avec un doc sur le conflit arabo-juif à l'angle original (...) Le résultat témoigne de son talent de confesseuse car tous lui répondent avec une franchise qui témoigne du fossé toujours béant entre ces deux peuples. Pour autant, le constat proposé n'apporte rien de singulier sur ce sujet, traité jusqu'à l'épuisement.
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Pour modeste que soit le film de Yolande Zauberman, aussi bien sur le plan formel que dans la construction de son propos, les questions ingénues de la réalisatrice auront su produire des moments de cinéma rares.
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Qui sont les personnes interviewées, en quoi sont-elles représentatives d'un pays ? La question qui leur est posée est en soi problématique. En opposant a priori les deux communautés, son énoncé n'induit-il pas un certain type de réponses ?
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Le titre est provocateur, l’intention, louable, le résultat, intéressant. (...) Le film, cependant, donne l’impression de se cantonner à l’anecdote, sans dépasser le sujet pittoresque, et c’est dommage.