Pendant que certains courent les projos et enchaînent les interviews, d'autres restent à Paris et vivent le festival en différé. Cannes vu du métro, c'est ici.Il y avait Julie Atlas Muz, Dirty Martini, Mimi Le Meaux… la délirante troupe des strip-teaseuses de Tournée, le film signé et joué par Mathieu Amalric. A la télé, on parlait d’une montée spectaculaire des marches. C’était certes gai mais question spectaculaire. Vu le métier des dames, on pouvait craindre (ou attendre) des débordements plus intempestifs. Souvenez-vous d’une montée naguère de Sophie Marceau, trahie par sa robe… Jospin décontracté au Grand Journal. Il lance une jolie formule politico-artistique : « En politique, il faut se méfier des effets d’annonce, comme au cinéma, il faut se méfier des bandes annonces… » C’est drôle comme il peut avoir de l’humour depuis qu’il est à la retraite… Par ailleurs, je le sais, j’ai déjà vu, il faudra vraiment courir voir Le Nom des gens, de Michel Leclerc : en guest-star, Jospin assure mais pas tant que Sara Forestier, extraordinaire en jeune délurée qui paye de sa personne pour convertir ses adversaires politiques conservateurs. Une expo photo Barbie à Cannes jusqu’au 31 mai : c’est Arielle Dombasle qui va être contente. F.C.
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