John Wick : en 2014, la première bande-annonce du film était si cool

Alors que le Chapitre 4 cartonne en salles, NRJ12 rediffuse le film original. Dont la promo annonçait déjà une oeuvre à part dans le cinéma d'action.

John Wick - Chapitre 4 fait actuellement un carton au cinéma. Pourtant, il y a neuf ans, quand le premier volet est sorti, ses créateurs ne s'attendaient pas à un tel succès. Son co-créateur Chad Stahelski avoue dans le dernier numéro de Première avoir été surpris par l'accueil chaleureux des spectateurs amateurs d'action.

A l'époque, en découvrant sa bande-annonce, la rédaction était immédiatement emballée par ce projet, notamment pour son côté "méta" : Keanu Reeves y annonçait son retour en tant qu'acteur après avoir essuyé quelques flops, puis enchaînait les chorégraphies d'action bien ficelées.

Nous republions cet article, suivi d'un extrait de l'interview de son réalisateur dans Première, pour patienter jusqu'au retour de John Wick premier du nom, à 21h10 sur NRJ12.

Actualité du 12 septembre 2014 : 

Keanu Reeves ressort les flingues dans le trailer cool de John Wick

"Les gens n'arrêtent pas de me demander si je suis de retour. Ouais, je pense que je suis de retour." Quand Keanu Reeves prononce ces mots dans le trailer de John Wick, c'est évidemment une blague rapport à sa carrière récente. 47 Ronin a fait un énorme flop à Noël dernier, et son premier film Man of Tai Chi est passé inaperçu.

Le voilà donc dans la peau de John Wick, un mec seul pour lequel son chien et sa bagnole sont les deux choses les plus importantes du monde. Jusqu'au moment où un sale voyou de fils de mafieux (Alfie Allen de Game of Thrones) lui pique sa voiture et bute son clebs. Monumentale erreur. L'animal était le dernier cadeau de sa femme, et John est un ancien tueur à gages. En trois mots : ça va saigner.

Voilà une première bande-annonce bien cool, avec ses seconds rôles sympa (Willem Dafoe, Lance Reddick), son ambiance de vigilante movie à l'ancienne où Keanu semble bien s'amuser à cogner et flinguer des mafieux à qui mieux mieux. Il y a même des plans sacrément réussis comme celui où une bagnole blinde sur fond de ciel d'orage.

Le film est la première réalisation de Chad Stahelski, cascadeur et réalisateur de deuxième équipe expérimenté qui a bossé sur Man of Tai Chi, mais aussi Hunger Games 1 et 2, John Rambo, 300, les deux premiers Expendables, Iron Man 2, etc. Ah, et il était aussi la doublure cascades de Keanu sur la trilogie Matrix et Constantine. Bref, on a plutôt hâte de voir John Wick -qui sortira le 24 octobre prochain aux Etats-Unis, mais n'a scandaleusement pas de date de sortie française.

John Wick est finalement sorti en France juste après les Etats-Unis, le 29 octobre 2014, et il a bien marché, sans battre de record : dans son pays d'origine, il a gagné 43 millions de dollars pour 20 de budget officiel, et cumulé le double dans le monde. Et dans l'Hexagone, il a atteint les 400 000 entrées.

Pourtant, raconte Chad Stahelski dans le n°538 de Première, "quand on a fini le premier film, on était convaincus que ça n’intéresserait personne, tous ces head shots, le toutou qui se fait buter… Franchement, on n’y croyait pas. Je suis donc reparti faire de la seconde équipe, et David a repris comme directeur de cascades pendant que Keanu cherchait son prochain projet. Mais voilà, le film sort – et il marche. De même qu’on avait fait le premier contre tout ce qui nous saoule dans les films d’action, on a fait le 2 contre tout ce qu’on déteste dans les suites de films d’action. J’en connais un rayon. J’ai bossé sur mon lot de sequels et à chaque fois, c’est la même chose  : plus cher, plus gros… moins fort ! On est partis sur une exploration de l’underworld, qu’on entrevoyait à peine dans le premier film, en travaillant sur les réminiscences des mythes grecs des héros errants qui voyagent sans fin dans l’espoir parfois vain de rentrer chez eux. Chaque film serait un chapitre, sans happy end, sans se soucier de répondre à toutes les questions. On explore, on ne sait pas où notre monde s’arrête…"

Son interview est à lire en entier via notre kiosque en ligne.