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Lorsqu’au départ, Isabelle Huppert (Joan) s’adresse à la caméra pour annoncer le programme à venir (en gros : le passé accroché à la mémoire n’est pas fiable), on ne sait pas trop qui nous parle. Mais on se laisse porter, prêt à croire à cette présence qui prend les traits de Swann Arlaud et Dimitri Doré (Bruno Reidal), à ce poulpe géant qui menace d’engloutir de plaisir Florence Loiret-Caille. Au centre Joan Huppert voit revenir à elle un amour perdu et des fantômes. Elle reste silencieuse pour ne pas révéler des blessures secrètes. Le film essaie de parler pour elle. Trop peu à notre goût.